✈ elle a vécue une enfance des plus heureuses même si l'argent de la famille ne suivait pas toujours. Elle vit actuellement un drame dont elle n'arrive pas à se sortir. Elle a perdu sa maman, il y a trois mois, dû à une sclérose en plaque et depuis, elle sombre dans la dépression. Elle vit chez son grand frère qui l'aide du mieux qu'il peut à reprendre goût à la vie. |
✈ habituellement, elle est toujours du genre à rire, à faire des sketchs pour amuser la galerie. Elle a toujours la pêche et c'est une boule de feu qui peut éclater à n'importe quel moment. Elle est un peu enfantine et adore taquiner son grand frère. Mais, depuis la mort de sa maman, elle n'arrive pas à voir la fin du chemin noir qu'elle traverse. Elle a du mal à se relever et à accepter le décès de celle qu'elle considérait comme sa 8ème merveille. |
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just you and me.
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« Hop hop hop, tu comptes aller où dans cette tenue Lyzzie ? » Nohlàm, c'est le genre de frère super protecteur et qui fait attention à tout pour que sa petite soeur ne souffre pas. Mais, certaines fois, c'est vraiment exagéré selon Lysbonn.
« Je vais juste à une soirée chez ma meilleure amie. Pourquoi ? Je n'ai plus le droit de m'habiller maintenant. » L'amour de Lysbonn pour son frère est incommensurable mais, pourtant, souvent il l'insupporte. Elle ne comprends pas pourquoi c'est lui qui l'a rappelle toujours à l'ordre. Il n'est ni son père ni sa mère et elle pense qu'il n'a aucun ordre à lui donner. Mademoiselle est dans sa période rebelle, qui pense tout connaître de la vie.
« Tu appelles ça habillé ? Moi, je dirai plutôt déshabillé. Il y aura des garçons à cette fête ? Parce que dans ce cas, tu fais demi-tour et tu vas te changer. » Lysbonn regarda Nohlàm avec son air de petit chien battu mais, rien ne marchait sur lui, comme s'il avait été élevé à la manière militaire.
« Je vais seulement danser avec eux, il ne vas rien se passer d'autre Noh'. » « Ecoutes, je connais ce genre de garçon. Ce qu'ils veulent, ce n'est pas seulement danser, c'est aussi te mettre dans leurs lits. Tu as dix-sept ans et tu deviens une jolie jeune femme, c'est bien ce qui m'inquiète. Je ne veux pas qu'on te fasses de mal, c'est tout. » Sa petite soeur était ce qu'il avait de plus précieux et en aucun cas, il ne voulait la perdre. Il regarda sa petite soeur qui sourait d'un air malicieux.
« Qu'est-ce que tu fais Lys ? » D'un seul coup et sans même prévenir, Lysbonn se jeta dans les bras de son frère et se blottit contre lui.
« Tu as dis que j'étais jolie. Puis, même si tu m'énerves des fois, très souvent même, j'aime bien quand tu veu me protéger de cette manière. » Nohlàm souria et lui déposa un baiser sur le front. Il s'écarta d'elle et lui dit le plus sérieusement du monde.
« Tu n'es pas jolie Lysbonn, tu es tout simplement magnifique. Mais, ne grandis pas trop vite, j'ai pas envie de mourir d'une crise cardiaque dû à mon inquiètude pour toi, aussi jeune. Vas te changer maintenant. » Malgré qu'elle l'avait attendrit sur le sujet, Lysbonn n'avait tout de même pas réussit à faire changer d'avis son frère. Elle fit demi-tour pour se changer. Vingt minutes plus tard, elle ressortit de sa chambre et ce fut sous le regard approbateur de son frère qu'elle prit la direction de la sortie.
« Bonne soirée petite soeur, fais gaffe à toi. Je t'aime Lys. » « Moi aussi, je t'aime Nono. »▬
« Soeurette, tu ne veux pas sortir ? Ca va te faire du bien de prendre un peu l'air, tu ne sors jamais de ta chambre. » Nohlàm se tenait sur l'encadrement de la porte tandis que Lysbonn était allongé dans son lit, tenant un gros ours dans ses bras. Cela faisait trois mois qu'elle s'était coupé du monde. Rare était ses amis qui venaient la voir pour prendre de ses nouvelles. Non pas parce qu'ils ne voulaient pas venir, seulement parce que Lys ne voulait pas voir grand monde. Nohlàm essayait par tous les moyens d'aider sa petite soeur comme il le pouvait mais certaines fois, il baissait les bras.
« Non merci Noh, je préfère rester ici. Puis, je ne vois pas ce que je pourrais faire dehors. » Tous les jours, c'était la même réponse et Nohlàm connaissait donc la réponse mais, il continuait à lui demander en espérant qu'un jour, elle change d'avis.
« Vivre, tu pourrais recommencer à vivre. Oui, maman est partie et ça fait mal à tous le monde mais, il faut que tu revives, que tu reprennes goût à la vie. Maman n'aimerait pas te voir dans cet état-là. » A vrai dire, même Nohlàm n'aimait pas voir sa petite soeur dans cet état. Tous les soirs, lorsqu'il rentrait chez lui, il savait que ni son père ni sa soeur ne lui apporterait la joie de vivre dont il avait besoin. Son boulot d'infirmier, il ne l'arrêtait jamais, s'occupant de sa famille. Juste une fois, il rêverait de rentrer chez lui et de voir le dîner préparer ou seulement sa soeur avec le sourire. Ce serait tellement parfait pour lui.
« Je n'ai pas envie aujourd'hui, peut-être un autre jour. »