Un message trainait sur le Bureau de Mademoiselle McFoester, un message écrit d'une plume légère, peut être hésitante, non qu'il n'y avait point un manque de conviction dans ses mots, mais la crainte face à une réaction… La crainte que la personne a qui était adressé ce mot l'ignore, ne comprenne point, ou préfère le jeter, la crainte peut être que cela tourne mal, de voir un rire, un méprit ou simplement qu'on lui plante un pieu en plein cœur pour le lui arracher… Mais dans cette vie, si on ne prend point de risque, jamais on ne peut arriver à toucher les rêves. Ces risques en valent la peine, c'est ce que Owen s'était dit en posant cette lettre, car un seul regard, un seul sourire, un seul instant lui suffirait à combler cette soirée ou il ne voulait qu'apporter surprise, vérité et briser le voile d'un mystère sans fin, de briser le silence accompagnant ces regards disant tant de choses… Enfin ceux d'Ambre ne semblaient pas vraiment répondre aux espoirs du Neurochirurgien mais cela ne vint point l'abattre, il avait décidé que cette soirée serait celle ou il pourrait sentir les pulsions de son cœur ou celle qui viendra l'éteindre…

Bien entendu, écrire un simple mot, préparer cette soirée, cela n'avait pas été toute son occupation de la journée, il avait été voir un patient, parler avec lui d'une futur opération, préférant toujours expliquer clairement à la famille et au patient ce qu'il va se passer sur la table, pour qu'ils puissent comprendre à la fois les risques, mais aussi tout le travail qui sera fait, car souvent cette connaissance rassure, surement plus que l'ignorance. Après cela il avait été faire le tour des patients en convalescence, vérifier qu'il n'y avait aucun effet secondaire, aucune conséquence, vérifier tout simplement l'état des personnes qui étaient passés entre ses mains, pour finalement emmener quelques internes assister à l'opération d'un confrère et expliquer à ceux-ci ce qu'il se passait ainsi que toute la difficulté de cette intervention qui venait requérir l'ablation du lobe frontale, une opération lourde mais aussi lourde de conséquence pour le patient et son avenir…. C'est uniquement après cette longue journée qu'il avait laissé l'enveloppe laissant le mot suivant.

Une lettre:

Cette missive était certes courte, mais il ne pouvait trahir plus de ses pensées, ayant préparé une surprise au lieu du rendez vous. En effet il avait réservé l'endroit pour tenter une sorte de confession, mais pas de n'importe laquelle des façons. Il avait préparé cette surprise depuis un long moment, ayant du chercher chaque petit détail pour cette soirée, trouver tout ce qu'il désirait pour rendre tout cela enchanteur, pour réussir à toucher l'âme de celle qu'il avait convié. Owen avait tout préparé, il avait commandé des pétales de cerisiers japonais qui avaient été conservés et importés, des pétales qu'il avait répandu sur le sol dès l'entré du Belgo pour faire un tapis qui pourrait guider la jeune femme jusqu'au lieu ou se trouverait réellement ce qu'il avait entreprit. Oh ne cherchez pas à deviner, ne cherchez pas à imaginer, et n'espérez pas lire ce mystère tout de suite car en faite, en ce moment même, Owen était la occupé à attendre dans les ténèbres, dans cette pièce où toute lumière avait été éteinte pour garder le mystère jusqu'au dernier moment. Il était placé la, inquiet, patient, mais envahit par le doute, il ne savait pas si elle viendrait, il ne savait pas si elle porterait attention à la lettre… Tout ce qu'il savait, c'est que si en cette soirée elle ne venait pas, il perdrait surement la meilleure occasion pour l'étonner et faire naitre dans son regard l'étincelle qui pourrait lui offrir la chance de toucher son cœur. Pour lui en cet instant tout était silence, ou presque, il pouvait entendre le tic tac de sa montre résonner en ces lieux, attendant d'entendre les pas de Mademoiselle McFoester, se tenant prêt, la main prêt de la lumière, voulant vraiment l'éblouir en espérant que cela ne tomberait pas à l'eau ou dans le rire car son esprit pourtant positif avait imaginé bien des suites à ce qu'il allait se passer maintenant.

Il était environ cinq heure du matin quand la sonnerie de mon réveillé s’enclencha, c’est exactement le moment de se dire que la vie reprend son cours et que le boulot nous appel… Doucement je tapotais dessus pour l’éteindre avant de prendre mon oreiller et de le mettre sur ma tête durant eux petite minute avant de me redresser et de passer mes mains sur mon visage frottant ainsi mes yeux. Sortant de mes draps, chaussant mes pantoufles et fini par gagner ma cuisine ou je me servis un bon jus de fruit feuilletant quelque publicité que je n’avais pas encore eu l’occasion de regarder avec le boulot. Laissant ensuite tout planter sur la table pour aller m’allonger dans in bon bain chaud, j’en avais tellement besoin ou plutôt l’envie, on pouvait l’entendre rien qu’au soupir de bonheur que je venais de dégager en m’y allongeant, laissant la mousse et l’eau bien tempérer ne faire qu’un avec ma peau, un air de musique classique, enfin plutôt un concerto de violon en fond avec quelque note de Piano, rien de mieux que pour une bonne détende au calme et en mode Zen. Au bout d’une bonne demi-heure laissant l’eau gouter le long de mon corps, une serviette passant légèrement pour venir sécher mes longues jambes, sécher ma longue chevelure… J’avais gagné mon dressing ou j’avais enfilé un simple jeans, des petites chaussures et une simple blouse… Pas de chichi dans le milieu hospitalier étant donner que sur place on devait dire adieux à nos vêtements pour notre deuxième tenue traditionnelle, la blouse blanche. Relevant mes cheveux en queue de cheval, un simple trait noir sous les yeux pour dire d’être quand même féminine et j’avais prit la route du boulot.

Au boulot comme à mon habitude d’interne c’était tout d’abord le passage obligatoire vers nos vestiaires pour se changer, mais cette fois-ci j’avais reçu un petit mot glisser dans mon casier, tout les autres internes curieux comme tout le monde c’était rassembler autour de moi pour savoir de qui il s’agissait, feuilletant au plus rapidement j’avais juste remarquer qu’il s’agissait d’Owen, pour ne pas avoir des on dit j’avais juste dit que c’était mon père et j’avais glisser le papier dans ma veste dans la poche de mon pantalon et termina de m’habiller… Entre deux temps j’avais tout de même prit soin de lire le mot qu’il m’avait laissé, le sourire aux lèvres, le cœur battant, je mordillais délicatement ma lèvres inférieure avant de reprendre mes esprits et de m’occuper de ma journée.

Le soir venue, après avoir eu une journée charger, j’avais laissé tomber mon sac sur le sol, enlever mes chaussures et j’avais déjà commencé à faire couler l’eau de a douche pour qu’elle soit bien chaude une fois que je m’y glisserais. Relevant mon courrier et passant un rapide coup de téléphone à mon père pour ne pas changer, malgré que je l’avais vue de la journée, je ne pouvais m’empêcher de l’entendre pour discuter un peut avec lui. Une fois le tout fini et surtout en me retrouvant nue comme un verre, j’avais prit une petite douche histoire de me rafraichir pour être toute belle pour Owen. Owen était un Neurochirurgien remplie de charme, il avait ce sourire qui me donner envie de lui caresser, se regard envouteur et surtout cette petite manie de me faire chavirer… Il est vrai que j’en pincer pour lui, mais étais-ce une bonne chose ? Bref après avoir eu fini de me doucher, j’avais laissé mes cheveux s’onduler naturel, les soignant tout de même et les mettant en place pour dire de ressembler à quelque choses, enfilant une jolie robe de soirée blanche orner de perle foncer (tu vois laquelle maintenant lol) Des chaussures a talon haut, quelque bijoux et un sac à main assortie à ma tenue… Tout le monde serait surement choquer de me voir comme-çà.

J’avais quitté mon domicile enfin une fois que le taxi était présent devant mon immeuble et j’avais gagner l’endroit ou Owen m’avait dit d’être présente… Un tapis de pétale m’attendait, je fus surprise mais je trouvais tellement l’intention merveilleuse enfin s’y elle était pour moi… Au bruit de mes talons on pouvait se douter que j’étais sur le point de franchir les portes de l’endroit, poussant la poignet et m’introduisant dans le lieux.

« Monsieur Summer ? »

Le silence régner ans l’endroit et c’était plutôt flippant… Je m’avançais dans le vide sans savoir ce que j’allais bien pouvoir percuter ou bien sur quoi tomber.

« Owen ? Tu as décidé de me faire peur ? »

Lui dis-je d’une voix plutôt inquiétante enfin lui dire, j’avais parlé dans le vide espérant qu’il soit vraiment présent.

Il ne pensait pas qu'Ambre pourrait s'habiller d'une façon particulière, au contraire il pensait même la voir arriver dans une tenue d'après travail, n'ayant rien dit de bien particulier qui pourrait faire croire qu'il voulait faire une déclaration. Il savait même pas si elle viendrait après tout, mais peu de temps après les derniers doutes, le stress, la panique… Son cœur vint s'arrêter net, il entendit des bruits de pas s'approchant, son cœur rebattant alors en harmonie avec le son des talons sur le sol, entendant la porte s'ouvrir, ne voyant alors que la silhouette de cette jeune femme qui semblait porter une tenue bien particulière. Il avait prévu d'allumer directement la lumière mais la sur le coup, il était pétrifié, perdant tout le discours qu'il avait préparé, perdant toutes ses pensées… En faite il sombrait dans une forme de peur injustifiée. Elle l'avait appelé et il n'avait rien entendu, trop dans ses pensées jusqu'à ce que son cœur fait un bon violent dans sa poitrine en l'entendant dire Owen, et la d'un coup, sur ce bond, tout son corps se crispa, venant d'un coup allumer la lumière.

La lumière était légèrement tamisée, juste assez pour donner un effet de couché de soleil, laissant apparaitre des toiles sur les murs, des tableaux achetés chez des peintres ainsi que des photos, laissant apparaitre des paysages de jardin japonais avec des cerisiers au printemps, d'autres représentants Paris, la tour Eiffel, l'Arche de Triomphe, deux amoureux sur un pont, et bien d'autres images combinant romantisme et douceur, une musique douce de fond se lançant. Le faite d'allumer cette lumière, mettre le courant, fit tourner doucement les aérations qui vinrent libérer les derniers pétales de cerisiers tombant alors sur elle, sur lui, telle une neige… Mais cela ne s'arrêtait point la car au milieu de cette pièce se trouvait deux plats couverts, une bouteille de champagne dans la glace, cela avec des coussins autour, laissant comprendre à une forme étrange du pique-nique.

Lui il était la, paralysé à admirer Ambre dans cette robe, la voyant la telle la Déesse Aphrodite qui aurait quitté l'Olympe pour venir le voir lui, uniquement lui… Elle était radieuse, envoutante, elle était magnifique et elle était occupée à réduire l'espérance de vie d'Owen dont le cœur était à rude épreuve. Il était la dans son costume qui semblait ridicule du coup, un costume italien gris foncé, fermé mais laissant voir une cravate, une chemise blanche et un gilet, habillé comme pour un mariage ou une festivité importante, mais tellement banal à coté de la jeune femme qui pouvait rivaliser avec les étoiles. Il se perdait totalement avant de plonger dans ce regard qui pouvait le faire se noyer totalement, un regard vraiment envahissant, un regard qu'il ne pourrait jamais oublier mais il tremblait de plus en plus en regardant ces yeux jusqu'au moment de se reprendre, de prendre une grande inspiration et se lancer, enfin tenter de se lancer.

"Mademoiselle M… Ambre… Je sais que cela sort de nos principes, mais depuis ce jour où vous êtes arrivée à l'hôpital, vous êtes la, dans mes pensées, vous m'avez marqué… Je pensais au début pouvoir faire abstraction, et ces pensées ont quitté mon esprit pour venir s'enfoncer dans mon cœur…"

Il parlait d'une voix suave et hésitante, envahit par une incertitude, celle qui était la même depuis le début. La il se mit à marcher loin de l'interrupteur, se rapprocher d'elle d'un pas lent et léger. Il avait envie de venir la prendre dans ses bras, l'embrasser, mais il devait attendre, il devait prendre son temps pour elle, par respect pour elle et ce qu'elle désirait elle… Sa main vint prendre celle de la jeune interne, l'emmener vers le point ou attendait le diner, venant la regarder encore dans les yeux, encore une nouvelle fois.

"J'aurai aimé t'inviter à Paris, pouvoir te dire tout cela sous un cerisier en fleur, mais ce n'est pas possible, je ne peux plus taire tout ce que tu fais naitre en moi, alors j'ai donné vie à tout cela en ce simple lieu dans le seul espoir de rendre l'instant plus féérique… Car quoi qu'il se fasse ou dise ce soir, je veux que pour toi ce soit un beau souvenir"

Oui, ainsi même si elle venait lui arracher le cœur pour le piétiner en ne ressentant rien pour lui, elle pourrait au moins se souvenir positivement du reste, admirer les lieux, ces images, cette musique française… Il relâcha la main d'Ambre, sans finir la déclaration, venant l'inviter à s'assoir sur les coussins, juste en face de lui.