J'avais rendez-vous pour un contrôle avant de prévoir une éventuelle opération. Je ne m'étais pas encore fais hospitalisée et sincèrement je ne me réjouis pas du tout de me faire opérer et de rester dans cet endroit qui me fous la trouille plus que autre chose. Vêtue d'une petite jupe en jeans, avec des bottes en cuire qui montait jusqu'en haut des jambes, un petit top blanc et mon blouson en cuire. On aurait presque dit une prostituée mais je m'en foutais totalement, je n'allais qu'à l'hôpital pas faire un défilé de mode. Habitant à quelques rues de l'hôpital je décidais d'y aller à pied, pour essayer de me détendre et de penser à autre chose, que cette masse qui poussais dans ma tête. M'allumant une cigarette, tout en accélérant le pas en direction de l'hôpital, me connaissant j'étais encore capable d'arriver en retard, enfin comme d'habitude je n'ai jamais été ponctuelle.

Arrivant devant l'établissement, j'éteignais ma cigarette avant de rentrer pour aller à l’accueil à coter de la salle d'attente. Enlevant mon blouson, je marchais en direction du comptoir « Bonjour ! J'ai rendez-vous pour une consultation » voyant la jeune femme regarder l'emploi du temps, et que je ne savais pas avec quel médecin j'avais rendez-vous « Votre prénom s'il vous plais » regardants la réceptionniste avant de montrer du doigt l'heure de rendez-vous sur l'ordinateur « Maxime Rhodes » voyant le regard noir de la réceptionniste je me reculais en lui faisant un sourire avant de lever mes yeux au ciel. Je n'ai pas eu le temps de passer en salle d'attente qu'une infirmière vint me chercher en me tendant cette fameuse blouse d'hôpital ou on à les fesses à l'aire, mais le médecin qui allait s'occuper de moi lui à dis que je n'en avais pas besoin puisque c'était simplement une consultation des yeux et quelques questions.

M'asseyant sur le lit, enfin cette sortie de lit. Je n'ai jamais su le nom que ça portait. Le médecin s’asseya en face de moi sur ce petit tabouret à roulette, en moin de quelques seconde il m’aveugla avec une petite lampe de poche fixé sur mes yeux « Il faudra bientôt prévoir une opération mademoiselle » Je lui fis non de la tête je n'étais pas encore prête mentalement à me faire ouvrir le crâne. Il me fis part que rien ne pressais dans l'instant mais qu'il fallait vraiment que j'y songe dans les prochaines semaines. Lui serrant la main je le regardais sortir de la salle. Passant une main dans mes cheveux je laissait échapper quelques larmes sur mes joues avant de les essuyer rapidement.

Me relevant en me fixant dans la glace en face de moi « Et merde ! » mon maquillage avais couler et c'était peux dire. Prenant un mouchoir j'enlever mon maquillage, tout en sortant ma trousse de mon sac, un nouvelle petite couche de fond de teint, mascara et rouge à lèvre. Passant une main dans mes cheveux avant de sortir à mon tour de la salle de consultation. Ces lieux me rappelais ma dernière visite dans la salle de repos avec Cézanne.

Mordant ma lèvre inférieur en repensant à ce moment passer avec lui. Je n'aurais jamais penser faire l'amour dans une salle de repos alors que je ne faisais même pas partie du personnelle de l’hôpital. Passant devant la pharmacie de l'hôpital avec une ordonnance du docteur pour des calmants. Passant une main dans mes cheveux, et avançant dans un couloir, poussant la porte de la pharmacie personne n'étais là. Regardant autour de moi, je ne vis personne mais j'entendis du bruit dans les étagères. Passant une autre porte pour aller aux étagères, aucun pharmacien n'étais présent dans l'allée juste Cézanne entrain de se servir comme au super marché. Je n' eu pas le temps de lui dire bonjour que ses lèvres rejoignaient directement les miennes.

Je venais de finir mon rendez-vous matinal, j'avais la tête dans les nuages, une envie de pleurer et je me baladais dans les couloirs d'un hôpital sordide, morbide et avec plein de monde moi qui n'aime pas ça... J'étais d'une humeur massacrante également, enfin ça ne changeait pas de d'habitude. Depuis quelques jours je suis vraiment sur les nerfs chaque fois qu'on me dis quelque chose. J'avais fini par attérire dans la pharmacie, normalement interdite au patient sauf avec une ordonnance. J'étais rentrée jusque dans les allées où ce trouvait les médicaments sur les étagères. Mais je fus très rapidement interrompue par Cézanne qui se trouvait également là entrain de faire ces courses. Ses lèvres ont rejoint les miennes très rapidement, ses bras m’encerclais. J'avais des frissons dans tous les corps, sentant mon dos heurter contre une porte, je ne fis même pas attention de si quelqu'un entrait à ce moment présent. J'ai simplement eu le reflex de fermer à clef. J’encercle sa taille avec mes jambes tout en continuant de l'embrasser. m'accrochant à sa nuque, en passants mes mains dans ses cheveux, m'accrochant à lui je le laissais m'amener où il voulait. Dans notre action les étagères se sont écroulés et les médicaments gisaient par terre, mais ce n'était absolument pas mon problème quelqu'un d'autre allait sûrement les ramasser. Je n'avais sûrement jamais de ma vie rencontrer un homme aussi beau que lui, pour le coter charmant et romantique on repassera mais autrement il était parfait en tout point. Et ces retrouvailles me rappelais fortement celle de notre rencontre dans la salle de garde. Il était entrain de ce passer la même chose.

Allongée par terre je le fixais dans les yeux, je n'attendais que lui, il ne ce fis pas attendre une seule seconde. Continuant de l'embrasser, je pourrais passer ma journée à l'embrasser je crois bien ! Ma respiration s' accélérais, j'avais l'impression de ne plus rien contrôler. D'un coup de rein, je le sentais en moi. Lui mordant la lèvre inférieur, en soupirant et m'accrochant à son dos. Chaque coup de rein était meilleur que le précédent. Quelqu'un venait d'entre dans la première salle, mais j'étais trop occupée avec Céz pour vraiment y penser, mais quand la personne voulu entrer dans cette partie de la pharmacie et que c'étais fermer j'ai compris que ça n'allais pas être une partie de plaisirs à la sortie.

Profitant jusqu'à la fin avec Cézanne, jusqu'au cri ultime que j'essayais de camoufler du mieux que je pu. « Il y a quelqu'un Céz. » Tentant de me remettre sur mes jambes, je m'accrochais tout de même au étagères qui tenaient encore debout. J'ouvris mon sac et pris les médicaments que j'avais besoin, j'étais quand même venue pour ça à la base. Détachant mes cheveux, enfilant une blouse blanche qui se trouvait sur un porte manteau. Prenant le panier que tenais le jeune homme dans sa main et je les mis dans mon sac également sans faire attention à ce que c'était. Passant une main dans mes cheveux, je soufflais un bon coup en ouvrant la porte devant moi. « Ted, il y a d' eu y avoir un problème dans les étagères elles ne tiennent plus. Nous avons faillis nous faire écraser tout de même. » regardant l'infirmer dans les yeux pour lui faire comprendre d'aller voir l'arrière boutique. « Je m’appelle Tod mais c'est pareil. Je vais voir ! » Prenant la main de Cézanne je le tirais en dehors de la pharmacie, tout en marchant dans le couloir j'enlevais cette blouse blanche en la posant finalement sur une chaise.

Tenant toujours par la main le jeune homme, avant de le lâcher quand nous sommes sortit de l'établissement. Lui souriant tendrement avant de poser mon sac sur un banc et de faire un tri dans les médicaments. Laissant mes deux boites de calmant et un de somnifère dans mon sac tout en sortant le reste et en le tendant à Cézanne. Me rapprochant de lui, et en l'embrassant dans le coup « Je n'ai absolument pas envie que nos retrouvailles furtive finissent comme ça... » mordant ma lèvre inférieur en le regardant dans les yeux tout en arquant un sourcil comme pour le défié.

Je pourrais presque dire que j'en suis amoureuse, c'est presque trop non ? Pourtant que je suis avec lui c'est comme si le temps s'arrêter. Tout est plus beau et plus rose, j'aime les instants passer à ses coter. sentir ses lèvres contre les miennes ou comme à cette instant sa main dans la mienne. Toutes ces petites chose qui pourraient nous faire passer pour un couple, cette chose en laquelle je ne crois pas, en qui je n'ai pas foi. Pourtant avec lui je pense le contraire. L'amour est tellement éphémère, c'est un état d'esprit, une simple hormone qui sécrète dans notre corps. L'amour n'est pas un sentiment que l'on ressent cela ne ce passe que dans notre tête. Pourtant quand je suis avec Cézanne j'ai comme des papillons dans le ventre, cette chose que je n'avais jamais ressentit au paravent, mais je ne l'aime pas. Enfin pas d'un amour parfait. Je l'aime bien. Après tout ce n'est que notre deuxième rencontre.

Nous venions de sortir de l'Hôpital après être sortit en beauté de la Pharmacie, je lui est fais savoir que je ne voulais pas partir, que je ne voulais pas le laisser partir surtout. J'avais envie d'être avec lui encore, de passer du temps en sa compagnie. Je ne l'ai pas vu venir. Je me suis retrouvée à nouveau plaqué contre un mur avec ses lèvres sur les miennes et mes mains retrouvaient sa nuque. Après sa j'avais encore moins envie de partir et de penser à lui tout le reste de la journée. Il appela un taxi et je me suis retrouvée dans ses bras, comme si nous sortions d'une église après un mariage. Nous sommes montés dans le taxi, et nos lèvres se sont très rapidement retrouvé, comme une scène de film américain, vous savez ces jeunes qui s'embrassent sur la banquette arrière du taxi et bien c'était exactement ça. J'avais tellement la tête ailleurs que je n'ai même pas entendu ou il pouvait bien m'emmener mais à vrai dire je m'en foutais légèrement.

J'avais le sourire au lèvres. Nous sommes arrivé à notre destination après je ne sais combien de minute, on auraient même passer la journée dans le taxi que ça ne m'aurait même pas déranger. Il m'a pris la main en sortant du taxi, un hôtel nous étions à un hôtel. Je pense que si sa aurait été un autre homme je l'aurais planté là, mais avec Cézanne c'était différent. Je regardais l'intérieur de ce magnifique hôtel en marchand dans le hall d'entrée en allant vers l'accueil ou Céz avait déjà sa suite réservée. Après seulement quelques minutes nous étions dans l'ascenseur, ceux qui regardent les caméras on dut se divertir devant les écrans pendant quelques instants. Puis la suite, une chambre, magnifique. On aurait du ma chambre, à Londres chez mes parents. « Si mademoiselle veut bien me faire l'honneur... Cette chambre est toute à toi, dispose-en à tes envies ». Je lui souriait tendrement en posant mon sac et ma veste sur le canapé en regardant la chambre et la vue depuis cette baie vitrée immense et cette vue magnifique sur Montréal. Une ville magnifique. Me retournant pour faire face au jeune homme tout en me rapprochant de lui en lui déposant un baiser sur ses lèvres. « C'est magnifique ! » marchand le long de la vitre avant de me stopper pour enlever mes chaussures qui étaient entrain de me tuer les pieds. En enlevant ces chaussures j'avais l'impression d'être une naine, sincèrement je venais de m'enlever dix centimètres bien que je n'étais pas petite de nature mais tout de même.

Regardant Cézanne une nouvelle fois en me mordant la lèvre inférieur. ça me faisait bizarre de me retrouver dans un lieu comme celui-ci pas comme si je n'avais jamais fréquenter d'hôtel ça non puisque c'était très quotidien les hôtel avec me parents mais cet instant là maintenant. Avec un homme. c'est un sentiment et une sensation différent que dans la Pharmacie ou encore cette salle de garde. Je ne saurais comment l'expliquer mais je ne savais plus vraiment quoi faire. Nous étions tous de même dans une chambre, un espace intime, bien plus qu'un hôpital ou autre. Passant une main dans mes cheveux, j'ouvris la fenêtre qui donnait sur le balcon. M'approchant de mon sac à main j'en sortit une cigarette une des choses qui peut essayer de me déstresser. sortant sur le balcon je l'allumais avant de ranger le briquet dans une de mes poches « Tu as déjà emmener des filles ici ? » tirant quelques bouffées en lui faisant un sourire pour lui montrait que je rigolais, après tout nous ne sommes pas un couple juste de simple amant. Amant de quoi ? je ne sais pas mais être amant ne met pas de barrière.