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 I'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne

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AuteurMessage

Becka Davenport

Becka Davenport

Féminin
⊿ MESSAGES : 35
⊿ DATE D’ARRIVÉE : 22/01/2012
⊿ PSEUDO : JunkyJunk
⊿ AVATAR : Annalyne McCord
⊿ CREDITS : bazzart


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MessageSujet: I'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne   I'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne EmptyJeu 26 Jan - 21:49


    I'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne Sanstitre1iI'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne Sanstitre1iI'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne Sanstitre1iI'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne Anna09
    I'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne Sanstitre1iI'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne Sanstitre1iI'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne 106

Troquer la blouse bleue contre une tenue de civile c’est un peu comme dire au revoir à sa mère le matin pour la retrouver le soir après les cours. La comparaison est à chier ? Je m’en excuse. Platoniquement. Soit, je m’apprêtais enfin à quitter l’hôpital pour rejoindre mon lit douillet afin de terminer ma nuit qui avait été interrompue par mon bipper; j'exagère, à peine m’étais-je décidée à m’engloutir sous ma couette que j’avais dû m’en extirper pour courir vers le bloc opératoire. Le fait de m’être royalement taulée avant même d’atteindre la porte d’entrée –de sortie, pour ce cas- du loft n’était pas à négliger non plus. Il faudrait qu’un jour j’apprenne à dompter mon nympho de coloc’ pour qu’il fasse le ménage… une petite voix m'a toujours susurrée "Becky chérie, ce fouet te servira à bien d'autres occasions moins personnelles, prends en soin", inconsciemment je me doutais que l'écouter était une bonne résolution. Anyway. Ce n’est qu’en passant les portes de l’hôpital afin de me rendre à l’extérieur que j’ai pu réaliser que le train-train des montréalais avait déjà commencé et que le mien venait de se terminer. Non en fait je n’ai pas de routine. Dans ce milieu on n’est pas autorisé à en avoir une, les horaires le prouvent. D’ailleurs ma vie sociale en empathie sacrément, les sorties régulières à pas d’heures comme toute personne de mon âge se font plutôt rares tout comme les connaissances hors-travail; cela dit je n’ai pas réellement à me plaindre, cette situation me plait et puis je peux toujours compter sur certaines personnes pour rythmer ma vie. Personnes comme le dénommé Cézanne Leroy par exemple, vivant sous le même toit nous ne pouvons étrangement pas nous rater. Sous certains angles on se ressemble plutôt pas mal, ça doit être pour ça qu’il m’a acceptée en tant que colocataire officielle. En réalité, je sais très bien qu’il n’a pu résister à mes charmes, d’où l’instauration de règles sans quoi monsieur ne serait retenir ses pulsions de mâle dominant. Cela dit heureusement pour lui que je suis là, parce que lorsque le petit Leroy convulse en pleine nuit il faut bien quelqu’un pour l’aider de temps à autres ; et qui de mieux qu’une perfection de la nature comme moi pour l’appuyer ? Question rhétorique, je n’ai pas besoin de vous pour connaître la réponse. Bref, je jetais donc un coup d’œil sur ma montre pour voir qu’elle affichait neuf heures passé. Il était temps de faire ma dernière bonne action de la journée avant un long sommeil. Ma triste phobie des transports en commun me contraignant à me payer (ou pas, justement) le chemin du retour à pied, je me destinais à trainer mes jolies Puma roses fluo à la limite entre le ringard et le rétro dans toute la ville. Et pourquoi ? Pour offrir un petit déjeuner à la larve qui campait sûrement toujours son lit. La vérité ? Je crève la faim ! Si vous pensez que jouer marraine la bonne fée à remettre les gens sur pied c’est facile, vous vous trompez ; même quand on est en bas de l’échelle c’est difficile et épuisant. Donc, cher père noël mes souhaits d’aujourd’hui sont : pouvoir manger et dormir. D’un bon pas je me rendais à la boulangerie afin de filer in extremis en direction du loft. Sans même prendre le soin d’allumer la lumière je balança le sachet contenant de délicieux pains aux chocolats sur la table en lâchant un désespérant « Céééééééz le dej' est prêt ! » sur un ton faussement maternel. Franchement, comme si ça allait lui faire bouger son cul. Allant ouvrir les volets, ce n’est que lorsque la lumière pénétra dans la pièce que je me rendis compte que mon pied avait embroché un caleçon de monsieur au passage. Haussant un sourcil face à cette situation pourtant prévisible, je ramassais le tissu et, par un élan de folie pure, ouvris non sans douceur la porte de chambrée du concerné. C'est alors que, sans aucun scrupule, j'alluma la lumière. Lui envoyant son foutu vêtement en plein visage je lui lançais un malin sourire « Si je me suis fait chier à aller chercher les pains au chocolat c'est pas pour rien, j'attends au moins un merci mon chou. Et je ne bougerais pas d'ici sans l'avoir eu. ». Aucun intérêt vous dites? J'en ai conscience, mais allez savoir pourquoi ça me plaisait bien de troubler son sommeil, pour toutes les fois où il avait troublé le mien; c'en était jouissif. Après un petit instant je me mis à taper nerveusement du pied, adossée au cadre de la porte. « J'attends poussin.» Les surnoms c'est nouveau, ça donne une petite proximité funny.
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Cézanne F. Leroy

Cézanne F. Leroy
ASSHOLE
« proud to be a problem »

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MessageSujet: Re: I'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne   I'm back honey, et j'ai apporté le dej'. ft. Cézanne EmptyMer 1 Fév - 14:45

« C'est foutrement jouissif, cette sensation d'avoir le monde a ses pieds. Certes, cette domination universelle se manifeste pendant de courtes minutes, mais c'est toujours l'extase. Dans cette soirée, dans cet appartement huppé et chic au sud de Westmount, je suis le gars nonchalamment appuyé contre le canapé. Entouré royalement de jeunes filles faussement libérées, habillées au pointe de la mode, dans un mélange classique et putain, j'ai ce sourire du mec chiant et arrogant. Ouais, des mecs de mon espèce, ça court les rues. Or ici et maintenant, je suis le gars. J'écoute à peine le babillage incessant de ces demoiselles. En toute vérité, je n'accorde jamais beaucoup d'attention à des femelles en rut, aux visages peinturés et aux membres si exagérément exposés. Une jeune femme passe alors devant moi, et mon regard reste figé sur elle. Un ange égaré dans les enfers. Alors que tout le monde ici empeste le guess et le dolce gabana, cette gracieuse personne représente une bouffée d'air frais. Mes yeux s'attardent sur le physique frêle; assez maigre, même probablement anorexique, et très pâle. Ses cheveux sont courts et noirs. Je devine de nombreux tatouages et piercings sous la couche de vêtements. D'ailleurs, son style se rapproche du gothique pré-pubère, intéressant pour une jeune femme qui approche la vingtaine. Je me sens étrangement charmé par elle. Alors que tout le monde l'ignore en toute impunité, je me sens aimanté par cette silhouette svelte et fine. Non, mon sentiment ne traduit par la vulgarité d'un désir sexuel. C'est plus comme... une douce hypnose. Mais déjà la jeune femme s'est dérobé à mon regard. Je porte amèrement ce cocktail dégueulasse à mes lèvres, saoulé non pas par la boisson, mais par cette soirée superficielle. Et bordel, c'est dérangeant d'en être l'objet de convoitise. Un début de quinte de toux m'oblige à me lever. Sans un regard pour les autres pétasses, je me dirige vers les toilettes tant bien que mal. Bon dieu, je pourrais crever sur le tapis, ces mondains du dimanche n'y trouveraient rien à dire. Foutrement rassurant. Comme quoi, toute gloire est éphémère. Allez, maintenant je crache mes poumons dans la salle de bain. Une seule petite lampe éclaire la pièce rectangulaire. Je tousse, et c'est comme si je brulais de l'intérieur. Pas super génial comme sensation. Pis bien sûr, j'ai oublié mon médicament au loft. Je pense un instant à passer un appel à Becka, mais à quoi bon. Elle doit s'occuper des gens qui en ont vraiment besoin, et enfin, je ne ressens aucune envie de lui décrire mon état actuel. Pourtant avec elle, je ne me cache de rien. M'ayant vu dans les pires états, sollicités ou non, je n'ai pas à être gêné. Mais je suis un foutu mec avec sa foutue fierté. Les minutes s'écoulent et la toux se calme peu à peu. Et alors que je passe un peu d'eau sur mon visage, je vois une flamme s'allumer à l'autre bout de la pièce. La faible lueur laisse entrevoir le visage splendide de la jeune gothique. Son regard sombre et pénétrant est posé sur moi, puis portant la cigarette à ses lèvres entrouvertes, elle tire une longue bouffée de fumée. J'incline la tête, un sourire amusé aux lèvres. Son message est clairement passé; la demoiselle se fous de moi. Oui, moi, le beau jeune homme ténébreux vers qui converge tous les regards, toutes les attentions. Et bien ce mec est asthmatique. « Yes, I do fucking know. This is quite apathetic, isn't it? ». Sa réponse ne se fait pas tarder, et une voix froide et indifférente s'élève. « Yes ». Je suis complètement sous le charme, et j'aurais pu poursuivre en lui demandant son prénom. Je me contente de m'appuyer contre le rebord du lavabo, observant la jeune femme. Fumer, avec elle, prend un sens des plus sensuels et érotiques. Je vois le cylindre se poser délicatement entre ses lèvres, et puis l'inspiration, ou encore la manière dont la fumée s'échappe de cette bouche. Elle me dévisage avec tout autant de curiosité. Alors sa voix se fait une nouvelle fois entendre : « You wanna fuck with me? » Et c'était l'une des meilleures baises de toute ma vie. J'entends encore sa voix, je sens toujours l'odeur de son tabac... Ah, je crois que cette nuit j'ai été amoureux. Vers cinq heures du matin, je rentre au loft. Une voix. Différente. Mon prénom? Non, je dois rêver. C'est la lumière du jour s'infiltrant dans ma chambre qui me fait émerge. Seigneur Dieu Marie Joseph. Je pousse un grognement, et je me dépêtre de mes couvertures. En slip, je sors de la chambre. Je regarde autour de moi, je vois Becka et je vais vers elle. Arrivé à deux centimètres d'elle, je la toise de mon regard noir, je me baisse à sa hauteur et je lui plaque deux grosses bises. D'une voix éreintée, je rétorque. « Merci mamaaaan ». Je me dirige alors vers la salle d'eau, et juste avant d'entrer, j'enlève mon slip et le lance à sa direction. En rigolant, je lui dis. « Je croyais que tu en avais une réserve, histoire de fantasmer sur moi le soir avant de t'endormir ». Puis je m'enferme dans la salle de bain, parce que Becka est capable de faire mal. Très mal. Même avec un lancé de talon aiguille. Je fais couler l'eau dans la grande baignoire. « Alors ma chérie, tu as joué à être Jésus aujourd'hui? ». Et puis, ça me fait plaisir qu'elle soit là. Avec le petit-déjeuner. »
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