Sujet: △ it's not treason it's no lie (cassilya&asher). Ven 20 Jan - 20:02
“ Cassilya Everdeen & M. Asher Mcpherson „
❝ It's not treason it's no lie ❞
« Tu as pas un rendez-vous à l’hosto toi ? » Voilà qu’elle s’y mettait celle là, à croire qu’être chiante devenait peu à peu sa spécialité, en plus de littéralement squatter son appartement, il fallait que madame sa frangine se mette à s’intéresser à ses fréquentes visites à l’hôpital. Elle prenait de plus en plus la relève de leur mère. Oui, il avait rendez-vous à l’hôpital, alors il se contenta s’acquiescer en seule réponse à la question de sa sœur cadette, n’ayant pas envie de s’encombrer de plus détails , à la limite, il aurait même préféré parler avec elle de la migration des crevettes roses en Californie du sud, plutôt que de cette fichue maladie. Quoi qu’il n’aurait pas grand-chose à raconter sur les dites crevettes. Il jeta un rapide coup d’œil à sa montre avant de se décider enfin à répondre à sa cadette. « C’est dans plus d’une heure, j’ai encore un peu de temps devant moi. » Elle aussi les épaules, l’air d’accord avec lui avec lui, finalement, elle n’était pas encore comme leur mère qui, elle, avait tendance à penser que plus d’une heure pour se rendre à l’hôpital c’était tout juste. « Ouais, tu as raison, profites-en pour en parler avec Cassie, moi je vais au boulot. » Il soupira. Elle était vraiment chiante, mais alors vraiment chiante quand elle s’y mettait. Il lui avait déjà expliqué pourquoi elle ne voulait pas parler de sa maladie avec sa petite amie. Il s’estimait heureux d’avoir pu se débarrasser des constantes craintes de sa mère, le jour où il avait quitté la maison familiale, ce n’était pas pour que sa petite amie reprenne le flambeau, d’autant plus que Cassie, elle, elle travaillait dans le milieu médical alors il y avait des chances pour qu’elle soit encore plus chiante que l’était et que l’est toujours d’ailleurs, sa mère. Pour le moment, ils n’avaient pas prévus d’avoir d’enfants alors il n’avait même pas besoin de se préoccuper de chromosome malade qu’il pouvait transmettre à sa descendance, qui elle ne serait certainement pas malade grâce à la compensation des chromosomes maternels de toutes façons. Rien ne pressait, il la connaissait depuis le lycée et sa maladie n’avait jamais interférée avec leur relation, alors il n’avait pas franchement de soucis à se faire pour le moment. Il se doutait bien que cacher une telle chose à sa petite amie n’était pas forcément la chose la plus intelligente à faire, mais si elle l’aimait vraiment, le jour où elle découvrait cette maladie, elle devrait être en mesure de comprendre son choix. « C’est ça et toi profite de ton salaire pour te payer un appartement ! » Elle fit mine de ne pas l’écouter, s’éloignant jusqu’à quitté l’appartement. Elle était douée pour se mêler de la vie des autres mais sans doute pas assez pour prendre la sienne en mains. Elle n’avait sans doute pas tord sur toute la ligne mais ce n’était pas demain la veille qu’il l’admettrait, surtout en face d’elle, question de fierté. En même temps il ne savait même pas comment parler de sa maladie à Cassie, il avait toujours pensé qu’il aurait le temps de lui en parler plus tard, que ce n’était pas le genre de trucs à dire quand on rencontre quelqu’un et le temps passant il ne le lui avait jamais dit. C’était peut-être une erreur dont il paiera les conséquences un jour, il n’en savait rien. Une chose cependant était sûre, il aimait la relation qu’il avait avec elle, il aimait la simplicité de leur histoire, il l’aimait elle tout simplement. Il n’avait pas envie de perdre cette relation, alors forcément, il devrait éviter de lui cacher un truc que certaines personnes jugeront de très important mais en même temps, il n’avait pas envie de briser la simplicité de leur vie actuelle. C’était trop compliqué tout ça, alors encore une fois, il préféra remettre cette réflexion à plus tard, jugeant qu’il devait quand même commencer à se préparer, mine de rien, il venait de se lever et se préparer pouvait parfois être assez long pour Asher, surtout les jours où il ne bossait pas. Après avoir fini son petit déjeuné, il se rendit lentement jusqu’à la salle de bain pour prendre une douche particulièrement longue, de quoi faire frissonner les écolos. Douche terminée, vêtements enfilés, il était fin prêt pour ce rendez-vous. Finalement, il ne lui restait pas tant de temps que ça devant lui avant l’heure du dit rendez vous, si bien qu’il se contenta d’enfiler sa veste et me mettre sa Playstation portable dans une de ses poches, un bouquin dans l’autre, de quoi s’occuper dans la salle d’attente dans laquelle, il le savait déjà il allait poireauter minimum une heure. Les joies des rendez-vous à l’hôpital. Il pouvait comprendre que les médecins soient occupés avec les urgences, mais bizarrement, quand il était aux urgences (ça ne lui arrivait pas souvent, mais comme tout le monde une fois dans sa vie, ça lui était déjà arrivé de s’y retrouver) il attendait des heures, sans doute parce qu’il y avait des urgences encore plus urgentes, mais c’était gonflant. L’hôpital, en générale, c’est gonflant, surtout quand on est obligé d’y aller régulièrement.
Comme prévu, il attendit un long moment avant que le médecin viennent s’occuper de lui. Examen de routine, pour contrôler l’état de son système immunitaire. Évidemment, aucune amélioration, il ne s’attendait pas au contraire. D’après le médecin, au moins, ça ne s’aggravait pas ce qui était une bonne nouvelle apparemment, une nouvelle qu’on lui apportait à chaque fois qu’il allait à l’hôpital, c’était un peu banal, enfin, il préférait ça plutôt que le contraire. Tant que la maladie ne venait pas lui bousiller le peu de globule blancs qu’il avait, ça semblait être déjà une bonne chose. Finalement, comme tous les autres rendez-vous qu’il avait eu en vingt-six ans, ça n’avait pas servi à grand-chose si ce n’est à renouveler son traitement. Pour ça, il devait encore poireauter dans une salle de consultation qu’une infirmière viennent s’occuper de lui. En général c’était toujours la même qui venait qui donner son traitement, sans doute parce qu’elle était en charge de son dossier ou quelque chose dans ce genre, du coup, il n’avait pas d’inquiétude à avoir, Cassie ne dévirait pas débarquer sans prévenir. Sauf aujourd’hui. Il avait fallu qu’aujourd’hui, la dite infirmière, Lisa, si sa mémoire était bonne, n’était pas disponible. C’était bien sa veine ça, en plus le type qui venait de lui dire ça, n’avait même pas été fichu de lui donner le nom de celle qui allait s’occuper de lui. C’était bien sa veine tout ça. Il aurait mieux fait de le louper ce rendez vous. Il aurait peut-être du aller au commissariat faire des heures supplémentaires pour éviter ce rendez-vous, ça lui aurait éviter de se retrouver dans une sale de consultation à stresser comme un gamin. Il surveillait la porte de la salle comme si sa vie en dépendait, c’était peut-être le cas d’ailleurs. Il était encore tant de s’éclipser, il reviendrait plus tard pour son traitement au pire, il n’allait pas en mourir. Il pouvait toujours espérer être appeler en urgences au commissariat, ce sont des choses qui arrivent ça. Il retira son téléphone portable de la poche de son jean. Rien, même pas un petit texto pour lui dire de ramener son cul en vitesse. Il soupira, apparemment, personne ne viendrait le sauver de cette trop longue attente. Les minutes passaient lentement et le stresse se faisait de plus en plus présent. Finalement, il sursauta quand la porte de la salle s’ouvrit. Rapidement il devint presque livide en voyant Cassie débarquer dans la salle. Il fallait bien que ça arrive un jour ça. Le plus tard aurait été le mieux sans doute. Cela dit, il avait la poisse depuis qu’il avait été conçu alors forcément, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. il se leva brusquement du fauteuil sur lequel il était assis, alors qu’elle n’avait même pas fermé la porte de la salle. « Cassie ! Salut. Tu vas bien ? Moi je vais bien. » Phrase stupide, prononcée à une vitesse presque hors du commun, comme pour justifier à la va vite qu’il soit à l’hôpital mais qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter et si ce n’était pas suffisant, il pouvait toujours se mettre à faire des pompes devant elle, ou même aller courir un marathon, bref, tant d’idées débiles qui défilaient dans sa tête pour justifier qu’il allait bien. « Tu fais quelque chose ce midi ? On peut aller déjeuner quelque part si tu veux … » Des fois, il ferait mieux de se taire, c’était une certitude qu’il avait depuis des années. Ce n’était sans doute la peine de rajouter ça. Finalement, il ne prononça rien de plus, enfonçant les mains dans sa poche avant de lui adresser un sourire quelque peu gêné. Quelle situation à la con et évidemment, il fallait que ça lui tombe dessus, la poisse !
Cassilya Everdeen
i'm gonna rock your world!
⊿ MESSAGES : 376
⊿ DATE D’ARRIVÉE : 28/12/2011
⊿ PSEUDO : sow.
⊿ AVATAR : rachel bilson.
⊿ CREDITS : avatar ➜ matchbox.
Sujet: Re: △ it's not treason it's no lie (cassilya&asher). Sam 21 Jan - 20:53
« Everdeen, viens voir s'il te plaît ! » Assise sur une chaise, derrière l'accueil, aux urgences, la jolie brune venait tout juste de se lever, se dirigeant vers le médecin qui venait de l'appeler. « Salle de consultation quatre, un patient qui attend pour un renouvellement de son traitement, tu peux t'en occuper ? Je ne trouve personne d'autre. » Cassilya s'était contentée d'hocher la tête, signe qu'elle allait s'y rendre. De toute façon, cela faisait bien une bonne heure qu'elle s'était assise, n'ayant rien de mieux à faire. Se retournant, elle se dirigea vers une porte, menant au hall d'entrée. « J'ai laissé le dossier du patient sur le bureau ! » avait-elle entendu, aussi, tout en marchant. Présente depuis la veille au soir, Cassie avait passé sa soirée en trauma, à faire une dernière tournée, s'assurant que chaque patient allait relativement bien avant que ceux-ci ne s'endorment. Le reste de la nuit – enfin, après vingt-trois heures –, elle l'avait passé aux urgences. Comme d'habitude, puisque c'était principalement le but de son métier, la belle avait passé la nuit à s'occuper des premiers soins, lorsque les quelques patients venus pendant la nuit arrivaient. Juste le temps qu'un médecin soit libre afin de prendre le cas en charge, en fin de compte. Et puis, après cela, il avait fallut qu'elle rassure de nombreux proches. Du moins, ceux qui s'inquiétaient pour un rien. La routine, quoi. Mais cela ne dérangeait en aucun cas la jeune femme. Son métier, elle l'avait choisi. Et c'était justement pour cela qu'elle aimait ce qu'elle faisait. Elle aimait rassurer les quelques parents ou proches affolés venus avec la personne malade. Elle aimait s'occuper des premiers soins. Être médecin ou même chirurgienne ne l'avait jamais intéressé, par contre. Néanmoins, la nuit avait relativement été longue pour la demoiselle. Il fallait dire que cette nuit avait particulièrement été calme, du moins, du côté des urgences ce qui n'était toutefois pas plus mal car au moins, cela voulait dire qu'il y avait eu peu de victimes ou malades. Enfin, marchant dans un couloir, la demoiselle arriva rapidement dans le hall d'entrée. Une fois encore, celui-ci contenait pas mal de monde. C'était fou, tout de même, le nombre de personnes qu'il pouvait contenir. Ne faisant pas attention à toutes ces personnes qui se trouvaient ici, Cassie avança tête baisée, rejoignant un énième couloir. Quelques personnes se trouvaient dans ce couloir. Sûrement des patients qui attendaient patiemment qu'un médecin se chargent de leur cas. Marchant dans le couloir, elle arriva néanmoins devant une porte où un « quatre » était inscrit en gros et en noir. Appuyant sur la poignée de la porte, elle termina par l'ouvrir et entrer dans la pièce. Relevant la tête, elle aperçut Asher qui s'était levé d'un bond du fauteuil où il s'était assis. Asher, c'était l'homme qu'elle fréquentait depuis près de trois ans maintenant, autrement dit : son petit-ami. Rapidement, Cassie ne comprenait plus rien. Après tout, que faisait-il ici ? N'était-elle pas censée tomber sur un patient à la place de son petit-ami ? « Cassie ! Salut. Tu vas bien ? Moi je vais bien. » avait-il alors prononcé à une vitesse impressionnante tandis que Cassie fermait enfin la porte. « Hum, oui, ça va. » avait tout simplement répondu la belle, déconcertée. A vrai dire, elle se demandait bien encore pourquoi il était ici. Elle ne comprenait pas vraiment. Néanmoins, Cassie n'eût le temps d'ajouter quelque chose qu'Asher, lui, venait d'enchaîner. « Tu fais quelque chose ce midi ? On peut aller déjeuner quelque part si tu veux … » Si elle faisait quelque chose ce midi ? Pas vraiment. Ou, du moins, elle n'avait rien de prévu. Souvent, elle mangeait avec d'autres collègues. En particulier Primrose, sa meilleure amie depuis quelques années, à présent. Mais, elle n'était pas de garde avant le soir même et donc, elle n'aurait l'occasion de manger avec elle ce midi. D'ailleurs, cette semaine, elles ne s'étaient pas tellement vues bizarrement. Ayant toujours des horaires différentes ou bien, étant affectées à des services différents. Pourtant, si elle avait besoin de quelqu'un en ce moment, c'était bien de Prim. Elle était la seule à être actuellement au courant pour la situation de la brune. A savoir, qu'elle était enceinte. Cassie l'avait découvert, il y a tout juste quelques jours. Mais elle n'avait pas encore informé Asher. Elle avait tenté, plusieurs fois. Mais elle ne savait pourquoi, mais cela l'effrayait. Au bout de trois ans de relations, ils n'habitaient même pas encore ensemble. Alors un bébé ? C'était une idée folle pour Cassie. « Non, je n'ai rien de prévu, on pourra sortir. » avait-elle ajouté, tout en souriant, en guise de réponse, signe qu'ils pourraient sortir quelque part. Puis, rapidement, elle s'approcha d'Asher, lui volant un baiser au passage, avant de le contourner pour aller s'asseoir derrière le bureau que contenait la salle. Puis, croisant ses bras sur le bureau, elle regarda son petit-ami. « T'es sûr que ça va ? Tu n'as pas l'air bien, d'un coup.. » Il avait le teint légèrement pâle, ou peut-être était-ce tout simplement dû aux lumières de la pièce. Dans tous les cas, il semblait gêné, bizarre. Pas comme à son habitude, en tout cas. « Qu'est-ce que tu fais ici, au fait ? Tu bosses pas, aujourd'hui ? » Et puis, il y avait aussi cela qu'elle ne comprenait pas : pourquoi ce médecin lui avait-il demandé de venir ici, en parlant d'un patient alors qu'au final, elle se retrouvait face à son petit-ami ? Et puis, rapidement, attendant la réponse de son amoureux, elle ouvrit le dit dossier qui se trouvait sur le bureau et la première chose qu'elle pût lire la surprenait, si bien qu'elle releva la tête en direction d'Asher tandis que sa bouche formait un « O ». En fin de compte, elle était bien en face du dit patient, apparemment. A présent, elle se posait encore plus de questions. Pointant le dossier du doigt, elle le regardait toujours, avec une grande incompréhension. « C'est.. c'est quoi ça ? Pourquoi ton nom est dessus ? » avait-elle finalement murmuré après quelques secondes.
je suis désolée, par contre, j'écris pas autant que toi. j'espère que ça te conviendra tout de même.
M. Asher Mcpherson
⊿ MESSAGES : 43
⊿ DATE D’ARRIVÉE : 18/01/2012
⊿ PSEUDO : sweet poison
⊿ AVATAR : jamie dornan
⊿ CREDITS : shiya
Sujet: Re: △ it's not treason it's no lie (cassilya&asher). Jeu 26 Jan - 10:32
“ Cassilya Everdeen & M. Asher Mcpherson „
❝ It's not treason it's no lie ❞
Il y avait des moments comme celui là, pendant lesquels Asher se demandait ce qu’il avait bien pu faire de mal pour se retrouver dans ce genre de situation. Une chose était sûre, depuis le jour de sa naissance, il n’avait pas eu de chance, il avait pioché le mauvais chromosome et comme si ça ne suffisait pas il fallait qu’il se retrouve aujourd’hui, en salle de consultation avec la seule fille qu’il voulait éviter. Sa petite amie, en soit, ce n’était pas elle qu’il voulait éviter, c’était l’infirmière qu’elle était. Il avait fallu que ce soit elle qui vienne renouveler son traitement. Il aurait du quitter l’hôpital au moment où il avait appris que l’infirmière qui s’occupait de lui d’habitude n’était pas là. Il aurait dit qu’il reviendrait plus tard parce qu’il ne voulait que cette là, mais non, il avait voulu qu’il joue aux fous et qu’il reste dans cet hôpital. Elle n’avait pas besoin de savoir qu’il était malade, bien sûr elle était sa petite amie, mais qu’est-ce que ça pouvait bien changer ? A part l’inquiéter pour pas grand-chose. Ça ne changerait sans doute pas sa vie à elle, par contre, la sienne à lui, c’était une autre histoire. Il vivait parfaitement sa maladie mais pas au point de la crier sur tous les toits. Au contraire, ne le dire à personne ça lui permettait de se sentir un peu plus normal, il n’avait aucun regard de pitié posé sur lui, personne pour le plaindre, personne qui lui demandait tous les cinq secondes s’il allait bien comme s’il était en sucre et menaçait de fondre à la première pluie. Il avait pris la décision de ne pas en parler à Cassie et jamais il n’avait regretter cette dite décision, parce que ça avait rendu les choses plus simples, plus belles et son couple ressemblait au couple qu’il avait toujours rêvait d’avoir, il voulait qu’elle emménage avec lui, d’ici quelques temps, il voudrait lui demander sa main et peut-être après tout ça, il pourrait envisager de lui faire des enfants et ça aurait sans doute été la seule décision de sa vie qui l’aurait poussé à lui parler de cette fichue maladie. Mais non, il fallait qu’elle l’apprenne par un fichu dossier. Il ne voulait pas la perdre pour une maladie, il ne voulait pas que ça vienne à gâcher cette relation parfaite. Ce serait absurde de gâcher trois ans de relation pour un pseudo mensonge. Il aimait Cassie et il voulait croire à la solidité de leur relation, que même cette histoire de maladie ne viendrait pas brisée. Il n’avait jamais été plus sûr de lui que le jour où il avait décidé de ne par parler à ses amis de cette maladie, il n’en avait jamais parlé à Cassie à l’époque où ils étaient de simples amis alors, il avait considéré que ce n’était pas la peine de lui dire, même au moment où ils s’étaient mit en couple. Maintenant qu’il se retrouvait dans cette salle de consultation face à elle, il commençait à en douter un peu. Il ne savait pas comment ça se serait passé entre eux s’il lui avait dit, mais bizarrement plus les secondes passaient plus il se disait qu’en tous cas ce moment présent lui, il se serait mieux passé s’il lui avait dit. Sa présence le rendait nerveux et sans doute un peu idiot. Peut-être que ça le soulageait presque qu’elle ne comprenne pas tout de suite qu’il était son patient. Il aurait voulu se décaler discrètement vers le bureau, prendre le dossier qui était posé dessus en douce et se barrer. Ça aurait facilité les choses cela dit voler ainsi un dossier n’était pas chose aisée. il pouvait toujours le prendre, le balancer par la fenêtre et s’en aller l’air de lien, quoi que ce n’était pas non plus très discret et qu’il risquerait de passer pour un fou, juste bon à interner. Il fallait qu’il se rende à l’évidence, il n’avait aucun moyen de s’échapper, il était pris au piège et il n’avait plus qu’à accepter son sort. Triste résolution. Il venait de passer pour un abruti en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, enchainant à toute allure ses répliques tellement il était nerveux. La première chose qu’elle fit fut de répondre à ses questions avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres, il n’eut même pas le temps de la retenir pour faire durer le baiser qu’elle était partie vers le bureau, dommage, il «[color=#7171AC] tait à peu près sûr qu’il aurait pu trouver un bon moyen de la divertir pour lui faire oublier ce pourquoi elle était là. « C’est cool alors, je t’invite. Où tu veux. » Là il était même prés à payer le restaurant de luxe où on pait presque une fortune pour pas grand-chose si ça lui permettait de sauver son couple. Quoi que Cassie n’était pas le genre de fille qu’on pouvait acheter avec un déjeuné romantique, enfin, qui ne tente rien n’a rien. Il se laissa retomber sur le fauteuil qu’il occupait avant qu’elle n’arrive, ne pouvait pas retenir un retenir un léger soupire. Il lui adressa un sourire comme toute réponse. Bien sûr qu’il allait bien. Il n’était pas à deux doigts de mourir, il ne souffrait pas, enfin bref, tout allait bien et ce malgré cette maladie dont il était victime, qui soit dit-en-passant ne l’avait pas empêché de vivre pleinement les vingt-six années de vie qu’il avait à son compteur. «[color=#7171AC] Si, si, je vais bien, je t’assure. » Sa voix était légèrement moins assurée que précédemment, parce qu’il savait que son secret était à deux doigts d’être découvert.
Son regard se posa sur le dossier qu’elle n’avait pas ouvert, espérant encore, des choses folles, qu’il disparaisse comme magie ce qui était plus qu’improbable, ou encore, que ce ne soit pas le sien qu’il y ait eu une erreur dans les dossier, ce qui était déjà moins improbable mais sans être pour autant complètement probable. Il releva la tête vers elle puis haussa les épaules, il ne savait pas vraiment quoi répondre à ça. Il aurait pu lu dire qu’il venait simplement la voir, mais très vite son nom inscrit dans le dossier viendrait à le trahir, alors il n’y avait pas grand-chose à dire. Il fit abstraction de la deuxième partie de sa question, s’attardant sur la première. « Non, je ne travaille pas, j’ai eu le droit à un jour de congé. » Il n’ajouta rien de plus, la voyant déjà s’attaquer au dossier posé sur le bureau. Il vit la surprise se dessiner sur son visage, à peine l’eut-elle ouvert. C’est bon, cette fois il était fini. Il vit son regard plein d’incompréhension se fixer sur lui, alors qu’elle lui posait la question fatidique. Il baissa les yeux, pinça les lèvres, quelque peu mal à l’aise. Ce n’était pas évidant de trouver les mots justes dans une telle situation. Finalement, il laisser échapper un nouveau soupire, comme pour évacuer sa nervosité, puis il releva la tête vers elle, le regard un peu plus assuré. « Je suis désolé Cassie. J’aurais du t’en parler. » Il haussa les épaules, c’était un fait il aurait du lui en parler et maintenant qu’elle le découvrait il n’avait plus qu’à lui faire un mea culpa. Il désigna d’un signe de tête le dossier sur le bureau. « J’ai ce truc depuis que je suis tout petit. Ma mère, qui est une femme vraiment adorable, a toujours été … très chiante avec ça, limite difficile à supporter. Alors j’ai décidé que ce truc je pouvais le gérer tout seul, que je n’avais pas besoin et encore moins envie que les gens soient toujours après moi à s’inquiéter sans aucune raison. Ça a précipité le divorce de mes parents, j’avais pas envie qi ça ait un tel impact sur ma vie sociale. » Il se cala dans le fond de son fauteuil dans un énième soupira et croisa les bras sur sa poitrine, avant d’enchainer. « Je suis atteint de la maladie de Bruton et je le vis plutôt bien. » Conclusion qui ressemblait trait pour trait au sujet d’une émission style toute une histoire où les gens viennent témoigner sur des sujets débiles et que seuls les retraités regardent. Enfin bref, ça sonnait plutôt bien comme conclusion, il avait dit ce qu’il pensait, maintenant la parole était à Cassie.
T'inquiètes pas, il est parfait ton rp
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: △ it's not treason it's no lie (cassilya&asher).