« seul les cailloux ignorent la peur »

Tout le monde a peur. Même les grandes personnes qui se disent n’avoir peur de rien. J’ai peur être que sept ans mais je comprend beaucoup de choses. Bon c’est vrai à me regarder comme ça on peine à le croire mais je vous assure que c’est vrai. Je suis seulement différents des autres enfants maintenant. Je ne peux pas courir comme eux, je ne peux pas parler comme eux, Je reste tout de même un enfant. Avant j’étais comme tout le monde, quand je courais personne ne pouvait m’arrêter et quand j’étais partis à parler c’était pareil. Ma maman et mon papa se sont connus à montréal là où ils faisaient des études de médecine. Ma maman elle me parle souvent de sa sœur de cœur de cet endroit et d‘un ami à elle. Je ne le connais pas enfin j’en ai pas de souvenir. À l’époque où je l’ai vu je venais de naître seulement. Après maman et papa ont dus déménager en Allemagne pour du travail. C’est là bas que j’ai appris à grandir à devenir le petit garçon que je suis. Enfin maman, elle me parlait car maintenant elle ne peux plus me parler. Dans son ventre elle avait une petite sœur. Je ne l’a verrais jamais cette petite sœur. Je ne me souviens plus trop de ce qu’il c’est passé. Papa était au volant entrain de conduire. Il pleuvait très fort et maman avait mal au ventre. Papa il disait qu’on allait arriver bientôt à l’hôpital qu’il fallait qu’elle tienne le coup mais il y a eut un grand bruit puis j’ai entendu papa crier puis le noir. Le noir jusqu’au moment où j’ai rouvert mes yeux. Je n’étais plus dans la voiture mais dans un lit d’hôpital dans une chambre toute blanche. J‘ai vite compris qu‘il me manquait quelques choses d‘important. Mes deux jambes n‘étais plus accrocher mon corps. À mon cou j‘avais un espèce trou. On m‘a expliqué qu‘il avait été fait pour me permettre de respirer à nouveau. Je dois réapprendre à parler mais c‘est difficile. Ma maman et mon papa ne sont pas là. Des gens sont venus me dire qu‘ils étaient décédés. Avant de mourir ma mère a demander à ce que je sois confié à son ami ne me demandez pas son nom je ne le connais pas mis à part que maman le surnommait Bambino. Il y a quelques jours Les médecins m’ont accrochés des espèces de nouvelles jambes en plastique elles sont raides et je ne sais pas trop comment mettre un pied devant l’autre. Mais j’ai l’intention d’y arriver car j’en ai marre d’être dans un fauteuil roulant et je ne veux pas que les autres enfants se moquent de moi. Des gens sont venus avec moi à l’avion pour m’amener à Montréal. Je ne sais rien de cet ami, mis à part que ma mère était sa meilleure amie. Peut être qu’il m’acceptera comme je suis? Je ne sais pas. Je verrais bien.