QUE PENSES-TU DE LA VILLE ?
J’adore Montréal. Je vis ici depuis mon enfance, et jamais je n’ai pensé à déménager. A chaque fois que je dois quitter la ville, que ça soit pour voir de la famille, ou lorsque je suis partie vivre un an en France pour mes études, j’ai toujours eu le mal du pays. Montréal est une ville accueillante, chaleureuse, une ville où il fait bon de vivre.
DEPUIS QUAND ES-TU ICI ?
Comme je l’ai déjà précisé, je suis ici depuis ma naissance, cela va donc faire 25 ans que je vis à Montréal.
CROIS-TU EN L'AMOUR ?
Bonne question. Grande question, à laquelle il n’est pas facile de répondre. J’aurais plutôt tendance à répondre « non ». L’amour qui dure infiniment, qui vous rend heureux, qui vous fait croire que vous êtes une héroïne Disney, je n’y crois pas. Mais l’amour destructeur, celui qui vous rend malade, qui vous empêche de dormir la nuit car vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à la personne que vous aimez, oui, j’y crois. Mais cet amour-là ne dure pas.
QUE REPRÉSENTE LA VIE POUR TOI ?
La vie, j’essaye d’en profiter le plus. Je ne suis pas croyante, pour moi, on a une chance et c’est tout. C’est pour ça que j’essaye de m’amuser le plus possible, de profiter de tout ce qui m’arrive et de ne jamais rien laisser me passer sous le nez. Mon but dans la vie, c’est d’être heureuse, tout simplement.

Luana pleure souvent. Certains diraient même qu’elle pleure trop. Devant les films, les séries ou même les videos de chat mignons sur youtube, rien ne lui résiste. Elle a toujours été émotive, et ce depuis son enfance. Elle n’en a pas honte, au contraire.
Quand elle est stressée, elle fume. Contrairement à celle d’au-dessus, Luana a honte de cette habitude. Elle essaye d’arrêter, mais elle fume un paquet par jour depuis qu’elle a 15 ans.
Son film préféré est Retour vers le futur, elle était très amoureuse de Marty McFly toute son enfance.
Luana a étudié la littérature lorsqu’elle était à l’université, et depuis écrit des nouvelles. Elle n’a pas encore été publiée, mais pour soutenir sa passion, elle a un petit boulot au journal local ou elle fait des petites interviews.
Sa mère est morte lorsqu’elle avait 11 ans, d’un cancer. Elle n’aime pas en parler, et évite ce sujet à tout prix, par peur de fondre en larmes. Cette période est quelque chose qu’elle ne veut pas aborder, qu’elle essaye elle-même d’oublier.