« Asher ! Dépêche toi ! » Il soupira c’était au moins la dixième fois qu’il entendait cette phrase en même pas dix minutes. Elle était effroyablement chiante aujourd’hui. Ils avaient rendez-vous à l’hôpital dans au moins trois quart d’heure. Quand on sait qu’à l’hôpital ils ont en moyenne une heure de retard même quand on a rendez-vous, on comprend vite que ce n’est pas la peine de se presser. Asher avait fini par le comprendre à force d’aller à l’hôpital régulièrement pour des examens et ce fichu traitement. Sa mère était systématiquement stressée à chaque fois qu’il y allait, elle devait toujours avoir peur qu’on lui annonce qu’il avait chopé un cancer qu’un système immunitaire normal aurait éradiquer sans même que le malade ne s’en rend compte, mais que pour lui c’était différent parce que son système immunitaire était assez inefficace, cela dit il n’était pas non plus non existant, comme quelqu’un d’atteint depuis de nombreuses années du SIDA, lui, il avait beau avoir peu d’anticorps, ces derniers ne se faisaient pas éliminer par le reste de son système immunitaire, tant mieux, sinon, il serait mort depuis de nombreuses années déjà. Bref, il se décida enfin à lâcher ce qu’il était en train de faire pour rejoindre sa mère au rez-de-chaussée, elle, elle était déjà prête, manteau, chaussures, sac à main sur l’épaule, clefs de voiture dans les mains. C’était elle tout crachée, une mère surprotectrice et culpabilisant jour après jour d’avoir transmit à son fils une maladie dont elle-même ne souffrait pas. La magie de la génétique quand même. Une chance pour lui d’après les médecins, sa progéniture à lui aurait peu de chance d’être malade, tout un baratin bien compliqué qui se résumé à un système biologique très complexe avec molécules d’ADN à deux brins pourtant chacun les même gène mais avec des allèles pas forcément identique ce qui permettait à un brin de compenser l’autre. Tout un baratin scientifique qu’il avait parfois du mal à comprendre mais dans lequel il était plongé au quotidien ne serait-ce que parce que sa mère passait la plupart de son temps à lire des bouquins de génétique et qu’après elle venait lui en parler, comme pour le rassurer. Elle était prévoyante, elle aimait ses enfants plus que tout au monde et en avoir un sur deux de malade, ça la rendait folle. Ça il n’arrivait pas à s’y habituer, à force il fallait admettre que cette surprotection avait tendance à le gaver sur les bords. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il n’en parlait à personne, ses amis n’étaient pas au courant et c’était très bien comme ça, il n’avait pas envie qu’eux aussi soient toujours en train de s’inquiéter pour lui et en train de leur balancer des théorie scientifiques dont au final il se fichait bien puisque ce n’était pas les théories qui allaient le soigner de toute évidences. Enfin bref, il était né avec cette maladie et c’était bien le seul à avoir appris à s’en accommoder. « C’est bon, y a pas le feu au lac, à moins de rouler à vingt-kilomètres heure, on y sera à l’heure, t’inquiètes pas. » Il déposa un baiser sur la joue de sa mère avant d’enfiler ses chaussures pour partir à ce fichu rendez-vous. « On sait jamais, il peut y avoir des embouteillages … » Vraiment trop prévoyante. Elle était du genre à toujours tout planifier, elle n’aimait pas se laisser surprendre par le hasard et puis elle disait que c’était toujours mieux de tout planifier quand on était obligée d’élever deux enfants seule, enfin quasiment seule. Elle était divorcée et le père d’Asher et de sa sœur cadette vivait à New-York, du coup, ils n’allaient chez leur père que pendant les vacances, chose relativement compliquée. Asher avait beau aimer sa mère de tout son cœur, bizarrement, il se sentait presque mieux chez son père, parce qu’il ne la voyait pas en train de s’inquiéter pour lui. Son père lui, il comprenait ce qu’il ressentait, cette paranoïa de la part de son ex-femme à propos de leur fils était ce qui avait précipité leur divorce qui, même sans ça aurait très certainement eu lieu. « Ouais enfin quand même, on part super tôt … » Voilà, il avait enfilé ses chaussures et sa veste, il était prêt à aller affronter une nouvel fois l’hôpital en compagnie de sa mère. « Oui, mais c’est moi qui conduit alors je décide de quand on part … » Il lui sourit, elle avait raison, comme toujours, de toute façon, c’était difficile d’obtenir avoir le dernier mot avec elle.

« Houlà, tu ranges ? Qu’est-ce qui se passe ? » La jeune femme déposa ses clefs sur la table basse sur laquelle il venait juste de remettre de l’ordre. Elle était chiante quand elle s’y mettait celle là, déjà que faire le ménage c’était loin d’être sa passion, mais si en plus il fallait qu’il repasse derrière elle pour remettre de l’ordre, il allait finir par l’étrangler, les joies de la collocation ou dans le cas actuelle, du squattage. « Cassie vient à la maison ce soir …. » Elle soupira et lui, il leva les yeux au ciel en la voyant manger en plein milieu du salon alors qu’il avait passé l’aspirateur. « Ok, je vais aller chez une copine alors …. » Bien sûr qu’elle allait aller chez une copine, elle pourrait aussi aller dans la rue tiens, c’était le cadet de ses soucis à l’heure actuelle. « Le mieux ce serait que tu te trouve un appartement à toi … » Il était temps, elle était grande maintenant en plus, il avait bien envie de demander à Cassie de venir vivre avec lui alors s’ils acceptait, il n’y aurait sans doute plus de place pour la casse-pieds qui lui servait de petite sœur. « Mais, tu t’ennuierais sans moi mon grand. » Il n’en était pas aussi sûr que ça. Certes, ça faisait des années qu’ils vivaient ensemble, enfin qu’il l’hébergeait parce qu’elle avait eu des problèmes avec s’était engueulée avec leur mère et qu’elle avait trop de fierté pour admettre qu’elle avait eu tord et aller s’excuser. Du coup, elle avait décidé de s’imposer chez son frère, il avait un appartement sympa, un boulot stable et en plus à l’époque où elle avait décidé de s’installer chez lui, il venait de rompre avec son ex copine parce qu’elle s’était envoyée en l’air avec un autre gars. C’était d’ailleurs bien pour ça qu’il l’avait laissée faire, il était faible à cette époque et elle en avait profité. Mais depuis les choses avaient bien changés, il était avec Cassie, il avait une relation stable et un avenir qui l’attendait alors la petite sœur, il était temps qu’elle prenne son envol, à vingt-quatre ans ce n’était plus totalement une gamine et si elle avait besoin elle pouvait toujours trouver un autre colocataire à aller faire chier. « je crois pas, j’ai une petite amie je te rappelle, elle m’aidera à ne plus m’ennuyer de toi … » Un léger rire ironique s’extirpa de sa gorge. Il la regarda l’air blasé sachant parfaitement ce qu’elle allait répondre à ça. « Une copine qui croit que tu as une rage de dent tous les trois mois ! » Il en était sûr, elle allait ressortir cette histoire là, il leva les yeux au ciel. « N’importe quoi, j’ai du lui sortir cette excuse à peine trois fois en trois ans, ça fait un rendez-vous chez le dentiste par an, ça à rien d’exagéré. » Elle leva les yeux au ciel à son tour, il la détestait parfois, elle et ses répliques à la noix. « Ce serait tellement plus simple de lui dire que tu as régulièrement rendez-vous à l’hôpital parce que t’es malade … enfin, elle y travaille à l’hôpital, elle finira par te voir, elle sera déçue que tu lui ait rien dit, elle se sentira trahie et tu te retrouvera tout seul. » Cette fois, il allait vraiment l’étrangler celle là, s’il ne risquait pas de finir en prison s’il la tuait, il le ferait sans aucun doute. « Tais toi. J’ai pas envie qu’elle me prenne en pitié ou qu’elle s’inquiète pour moi comme le fait maman, j’en ai marre. Laisse moi gérer ma vie privée et va chez ta pote.» Elle soupira avant de filer dans sa chambre préparer ses affaires. Elle n’avait pas totalement tord, mais elle ne pouvait pas comprendre, il se sentait bien avec Cassie, tout allait parfaitement bien avec elle et il n’avait pas envie que tout change à cause de cette fichue maladie, si lui était parfaitement capable de l’accepter ce n’était pas forcément le cas de son entourage alors c’était mieux comme ça …

Le beau Jamie .
Bienvenue ^^
et prend soin de ma best ^^

Mila
Merci (a)
Jvais prendre soin d'elle, t'inquiètes pas

LEIGHTOOOOON
Haha merci (a)
Encore merci

Et réserve moi un petit lien

Merci beaucoup Cassie
Y a pas de quoi J'espère être à la hauteur

je vous réserve ça les fifilles

JAMIE. je l'avais pris en scénario au début, c'est un très bon choix.
bienvenue & bonne chance pour ta fiche.

Il gère ce Jamie (a)
Merci beaucoup

Si je pouvais, je me marierais avec Jamie. Depuis que je l'ai vu dans Marie-Antoinette, dans le rôle du familier (Hans Axel de Fersen) de Marie-Antoinette, la reine sublime, je l'aime. Si tu ne me réserves pas ton meilleur lien, tu t'engages à avoir des problèmes.
Bienvenue, au passage. (:

J'ai jamais vu Marie-Antoinette, que la fin, quand ma mère le mattais moi j'étais devant DWconfidential x)
Avec Karen tu peux me demander absolument tout ce que tu veux Si j'étais lesbienne, je crois que je serais grave amoureuse d'elle *baff* elle est parfaite cte nana, en plus Amy Pond quoi
Merci

Il faut que tu le voies, il est magnifique. J'envie Marie-Antoinette, à un moment donné, on voit sa garde-robe, des chaussures et même des gâteaux confectionnés maison, t'en as l'eau à la bouche.
Personnellement, je ne deviendrais jamais lesbienne, même pour une belle meuf. Il y a tellement de mecs sexys à se taper, dans ce monde. Dont Jamie. Un jour, je le croiserais, moi, je te le dis. (:
Je connais la sortie.

Contente que ça te plaise Merci