« Eugène ! Tu sais quoi ? Je sais ce que je veux faire plus tard ! » Je regardais le jeune homme se trouvant face à moi. Nous nous trouvions dans ma chambre, à jouer un peu a tout plein de choses et un sourire aux lèvres il vient me dire. « Ah bon quoi ? » Je souris et le regarde. « Médecin ! Je veux être médecin et sauvé des vies ! » Il me regarde surpris, oui j’ai huit ans et j’ai bien l’intention de devenir médecin. Le fait que ma mère soit décédée et qu’elle avait ce métier me donne envie de marcher sur ces pas et faire pareil. Cela peut paraitre étrange mais sa mort ma fait pleurée mais surtout ma renforcer, j’ai l’impression qu’elle m’a donné sa force pour reprendre le flambeau. Eugène est mon voisin et nous sommes devenus amis très rapidement ce qui est pour moi une assurance de garder la tête sur les épaules. « Alors si c’est ce que tu veux Carly fais le. » Je le regardais un large sourire aux lèvres et hoche la tête. J’étais ravie qu’il me pousse dans cette voie et je venais alors l’embrasser sur la joue, il savait que j’aimais quand il était si positif et cela me donner pleins d’idées ! J’étais heureuse et j’avoue ne pas croire cela possible. Ma mère me donne sa force c’est dingue comme depuis sa mort j’ai redoublée d’énergie, aider mon père à surmonter cela ainsi que ma petite sœur qui a eu plus de mal à supporter le décès de celle-ci. D’ailleurs celle-ci n’est pas dû dans le même objectif que moi, enfin j’espérais qu’elle change d’avis, il n’ait jamais trop tard pour cela. Je grandis a vu d’œil et mes études arrivèrent, je partis alors deux ans après mon meilleur ami pour Ottawa afin de rentré dans la plus belle école de médecine. Celui-ci avait décidé de devenir chirurgien plastique ce que je trouvais assez marrant mais un métier intéressant quand même. Ma sœur elle ? Elle est restée avec mon père le temps que je fasse mes études et c’est assez tard qu’elle décida de faire des études de médecine également, mais je ne connais en rien la spécialité qu’elle souhaite.



« Eugène, je... Enfin on doit te parler... » Je le regardais, inquiète, je ne savais pas vraiment quand lui annoncer ou lui parler de cela. Je regardais ma compagne, oui les temps on changer, nous sommes enfin titulaire en chirurgie, lui et moi. Ma petite sœur est entrée en internat et moi je suis en couple avec une femme fabuleuse. Je n’arrive même pas à croire que mon bonheur est tel. Bon bien sur nous voulions quelque chose, un enfant. Mais le souci est que nous avons essayé beaucoup de choses et ma compagne ne peut porter d’enfant. Du coup je ne sais pas vraiment quoi faire et Eugène reste notre dernier recours. « Je t’écoute Carly. » Je le regardais et pris une inspiration, prenant alors la main de ma compagne je le regarde et me lance. « On veut avoir un bébé mais … Mais je suis la seule à pouvoir porter l’enfant et nous avons essayé tout ce que nous pouvions essayer mais rien n’à marcher alors … J’ai pensais à toi. Tu crois pouvoir être … Le père de notre bébé ? » Je le regardais avec espérance et il me regardait les yeux grand ouvert. « Un … bébé ? Je... Enfin Carly... Un bébé c’est une grande... responsabilité ! » Je le regardais et soupire. « Je sais Eugène ! Et tu es mon meilleur ami ! Je sais que cela peut te paraitre dingue mais j’ai envie de cela, nous avons envie de cela et je me dis que tu restes le seul sur qui je peux encore compter ! » Il me regardait et baisse un instant la tête et soupire. « Je vois... Ecoute c’est quelque chose dont je dois réfléchir, tu sais comment je suis, je crois que je suis loin d’être capable d’assumé. » Je le regardais et venais prendre son visage entre mes mains. « Eugène, tu es quelqu’un de bien. N’en doute jamais d’accord ?! Je te connais par cœur et je sais qui tu es. Alors s’il te plait, dis-moi simplement oui… Je sais que tu serais un papa génial ! » Il me regardait avec hésitation et me souris en coin. « Je … D’accord. » Je souris soulagée et l’embrasse sur la joue heureuse. « Tu sais que je t’aime ! T’es génial ! On commence quand ?! » J’étais excitée ! En fait il aura fallu quelques semaines pour que Eugène ce décide à franchir le pas et voilà nous avons enfin entamés une grossesse longue et difficile. Les hauts et bas, l’inconvénient d’être deux mères et un père, la peur de l’un d’eux d’être rejetés. Bref, le bébé est arrivé, une petite fille, Fiona. Je suis la plus heureuse et ma compagne et Eugène comble !