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never let me go.
Prologue : Une jeunesse sans grande familleOmwen, fils du Juge Sebastian Summer et de la Brillante pneumochirurgienne Jessica Clack Summer… Des parents qui gagnaient vraiment bien leur vie, qui se voyaient pas énormément à cause de leur travail respectif, qui se sont rencontré par leurs parents, qui se sont mariés sans grand amour.. Oui il était le fils d'une famille riche qui connaissait gloire et chance, mais une famille dont la mère préférait de loin son travail à son enfant, dont le père avait souvent trop de travail pour s'occuper d'un petit gars… Du coup ceux qui se rapprochaient au début de l'image parental s'appelaient des Nounous… Nounous Catherine, nounous Juliet, la nounous Stéphanie… Ne croyez pas qu'il en veuille à ses parents pour cela, non car enfant il était déjà un ange, il aimait ses parents, les admirait quelque part pour tout ce courage… Bien sur il se rendit vite compte que sa vie ne serait pas celle de tous les enfants, pas uniquement à cause de l'argent mais de bien de la distance entre lui et eux… La seule chose qui lui faisait vraiment mal était l'école, entendre ces enfants parler de leur Week End en famille, de la pêche avec papa, de la randonnée avec maman, du film regardé avec les deux parents… D'ailleurs quand un des professeurs demanda la dernière activité qu'Owen avait fait avec un membre de sa famille, il se retrouva gêné de dire "Il y a trois jours, maman a mangé avec moi". Cela fit de lui un peu le sujet de moquerie de la classe, mais ce n'est point pour autant qu'il aimait moins ses parents.
Acte 1 : La passion, les études et la solitudeTrès vite en grandissant et v oyant les autres familles, il comprit que ce serait à lui de se débrouiller, à lui de trouver quelles études, de se motiver, se corriger et de faire sa vie, son avenir. Depuis son plus jeune âge il était intéressé par le corps humain mais aussi la science, donc il commença par voir tout ce que ces passions pouvaient lui offrir… La recherche, la médecine, la chirurgie plastique, la gynécologie (quel enfant n'y a pas pensé),… C'est alors très vite qu'il décida que sa vie irait vers la médecine, un peu comme sa mère. C'est d'ailleurs vers ses 16 ans qu'il décida de faire un test avec sa famille, un simple test pour lui-même et pour comprendre la préférence qu'il avait envers son père par rapport à sa mère, mais qui lui permettrait aussi de parler avenir avec ses parents, sujet qui n'avait jamais été mit sur la table. Le test fut simple, il alla voir premièrement sa mère quand elle était à la maison occupée à voir une émission politique et lui parla ouvertement "Maman, plus tard je veux devenir acteur porno" et sa mère lui répondit d'un geste "Oui, c'est bien Owen, tu peux y arriver, maintenant laisse moi écouter mon émission"… Avait elle vraiment écouté ce qu'il avait dit? Il n'en était pas sur, mais il fit le même test avec son père, un jour où celui-ci était pressé, ayant rendez vous avec le procureur pour une partie de golf "Papa, je veux devenir acteur porno" mais la son père eut une réaction toute autre, une réaction qu'il n'avait jamais vu auparavant et qui prouva que lui aimait vraiment son fils. Surpris Sebastian Summer lâcha ses clubs, téléphona au procureur pour annuler la partie de Golf et prit son fils à part dans son bureau pour venir lui parler d'homme à homme, lui dire que c'était peut être un fantasme, mais pas un métier d'avenir, qu'il n'y avait pas de mauvais métier mais qu'Owen était bien trop intelligent pour gâcher sa vie la dedans… Sans le gronder, sans lui imposer de choix, il lui avait parlé, il avait tenté de le comprendre, en faite il avait été la, et ce teste lui prouva que même si son père avait souvent été absent, il l'aimait tel un père… Alors quelque part oui, il préféra de loin un père comme celui-ci qu'un homme présent chaque jour qui frappe sa femme et son fils, ou qu'un homme qui préférait la bière à la famille, certes il aurait pu avoir un père avec qui s'amuser, mais il avait un père sur qui il pouvait compter.
Donc l'esprit rassuré il se lança totalement dans sa passion, dans son désir, devenir médecin, pensant au début à l'argent que cela rapporterait, à la gloire qu'il pourrait avoir, et le plaisir d'avoir un corps humain ouvert entre ses mains… Il se montra d'ailleurs très intelligent, prenant une année d'avance par rapport à l'âge standard des études, gagnant vite le respect de ses professeurs et trouvant même l'idée de sa spécialisation à 18 ans… Comment cela se fait il qu'il eut cette idée si jeune, si vite? Et bien c'est à cet âge la que son père fut obligé d'arrêter le travail, que son père commença à se transformer, devenant vulgaire, devenant méchant,… Son père changeait à vue d'œil, chaque jour, et la famille apprit que l'homme avait une tumeur au cerveau, que les risques étaient trop grands pour une opération, et la tumeur, le cancer était occupé de ronger son esprit… Souvent les médecins vinrent dire qu'il ne fallait pas écouter ces crises, que c'était le cancer qui parlait, en attendant c'était dur pour Owen, surtout que sa mère, Jessica, préféra partir de la maison, divorcer, que de vivre avec un homme qu'elle n'aimait déjà pas vraiment, mais qui en plus devenait agressif… C'est Owen seul qui passa une année entre ses études, sans lâcher prise, et à s'occuper de son père, à se battre avec les autres médecins pour qu'il puisse être opéré… Une année après, peu de temps après les 19 ans du jeune homme, Sebastian Summer décéda dans son sommeil…
Acte 2 : Le médecin doit être la pour les patients, mais aussi la famille des patientsAu début de son internat en médecine, il se fit rapidement remarqué par les résidents, en effet dès la seconde année il se prit la tête avec un des plus importants Neurochirurgien du St Mary's Hospital Center sur un détail important… Son comportement humain… Ce résident avait tendance à voir les patients comme des numéros, des clients, de l'argent et du succès… Bien sur à cet âge la Owen voulait aussi de la gloire, mais il n'était pas le genre d'homme à vendre son âme au diable. Il alla jusqu'à porter plainte chez le Chef, venant le voir et expliquer l'accident… Voila la petite histoire :
Le Neurochirurgien refusa de s'occuper d'un patient car celui-ci avait un trop gros risque d'échec, en faite l'opération n'avait que 23% de chance de réussite, mais sans l'opération celui-ci n'aurait même pas un mois à vivre. Ce patient était le père de deux petites filles, l'homme qui travaillait dans la famille, et un homme que cette famille semblait vraiment aimer, alors quand il entendit le résident dire à la femme, devant les enfants, qu'il n'allait pas opérer le patient, expliquant que ce serait une perte de temps, venant presque dire que cela nuirait à sa moyenne de réussite, Owen vu rouge, il fit face à ce résident, le pointant du doigt, trouvant qu'il était bien mieux de prendre le risque de le sauver que de laisser la fatalité faire… Ce premier affrontement avec ce Chirurgien avait été violent, Owen avait sentit même une forme de rage envers un tel comportement inhumain, une telle froideur. Le chef l'avait écoute, avait étudié le dossier, mais vint donner raison au résident… Et oui, dans ce milieu un médecin a le droit de refuser une opération si elle a un trop gros potentiel d'échec…
Pourquoi vous parler de ce détail la? Car du coup à coté de ses études, Owen se lança dans une thèse, une thèse non médicale mais sociale, la douleur physique d'un patient, la douleur psychologique de la famille… Cette thèse rappela certains points de la médecine, venant rappeler que nous étions la pour aider les patients, pour les soigner, les sauver mais aussi diminuer leur souffrance, d’où les soins palliatifs mais elle vint aussi redéfinir le terme de "patients", qui était le patient, juste la personne couché dans un lit? Non, c'était toute la famille, quand un membre souffrait, toute la famille souffrait, une personne dans une famille est comme un organe du corps humain, il travail avec les autres, ils sont une seule entité et ils souffrent tous… Sa thèse se basa sur le faite que le rôle d'un médecin était donc bien aussi de diminuer la souffrance des parents, des frères, des sœurs, des enfants, des époux… Qu'il fallait pouvoir les aider, les guider, et ne pas les traiter comme des encombrants se trouvant sur le chemin.
Cette thèse n'eut point grand succès dans le milieu professionnel, mais malgré tout cela fit respecté Owen envers bien des futurs confrères, mais aussi envers un homme précis dont on reparlera plus tard.
Acte 3 : De la Neurochirurgie à l'aventure Le reste se passa merveilleusement bien, se montrant doué, sérieux et attentif, devenant Neurochirurgien comme il avait désiré, travaillant sans demi détour, donnant bien tout son temps dans ce milieu au point de ne pas avoir de temps pour la vie privée… Oh ne pensez pas qu'il devenait une machine, au contraire il était toujours agréable avec les patients, leur famille, les collègues et les infirmières, se montrant toujours sociable, venant rire avec eux, boire un café à la pause avec eux, prenant toujours son temps pour bien tout expliquer à la famille des patients, se montrant chaleureux et patient, se montrant juste humain. Mais il était en conflit total avec un autre neurochirurgien, cet homme qui quelques années avant avait montré que pour lui la médecine n'était qu'argent et que les humains n'étaient que machines, cet homme qui se moquait même de certains patients en privé… Et après deux ans de Neurochirurgie, Owen et cet homme se retrouvèrent face à face à nouveau, cette fois à nouveau l'autre homme refusa une opération et quand la famille tenta de le convaincre de changer d'avis, il vint les prévenir qu'il pourrait porter plainte pour harcèlement… Du coup c'est Owen qui prit le patient, sans prévenir, sans autorisation car normalement un médecin ne peut prendre le patient d'un confrère sans avoir vu le dossier avec lui auparavant… Le pire dans tout cela c'est qu'Owen arriva à sauver ce patient après une longue et difficile opération, apportant du coup une forme de honte chez son confrère qui n'attendit point de porter plainte, pensant juste que le jeune neurochirurgien voulait lui piquer sa gloire et sa place.
Toute cette affaire alla loin, le Chef ne pouvant pas prendre parti d'un point de vue humain, du le faire d'un point de vue professionnel, et il donna à contre cœur une année de congé sans solde à Owen… Chose que l'autre Neurochirurgien apprécia. Et c'est la qu'intervint l'homme dont il parlait plutôt, cet homme qui avait lu la thèse d'Owen, qui profita de cette nouvelle pour le rejoindre et lui proposer autre chose pendant cette année… Lui Proposer le Bangladesh, non pas un voyage, mais bien de rejoindre médecin sans frontière et apporter ses talents… Pourquoi? Et bien car justement cet homme recherchait des médecins plus humains pour aider les gens la bas, et c'est la qu'il accepta, partant quelques jours après pour l'étranger.
Acte 4 : BangladeshLa bas tout était différents, les gens étaient pauvres, souffraient de maladies que beaucoup pensaient disparues, la lèpres, la tuberculose, tout cela car ils ne pouvaient acheter de médicaments, à cause de la pauvreté. Owen se lança à cœur dans cette aventure, sans demander le moindre cents, il travailla vraiment à fond avec eux, venant s'occuper de chacun avec la même importance, regrettant les fois ou il était trop tard, regrettant quand il devait amputer une personne, mais il n'abandonna jamais… C'était plus une aventure humaine que médicale, cela lui montra la vie pour ces gens, lui donna d'autres priorités, d'autres notions… c'était un autre monde et une nouvelle vie… Par contre ce qui est étrange la bas, c'est que toute cette souffrance, toute cette maladie, et bien cela rapproche les gens, comme si le soir ils avaient besoin de retrouver un peu de chaleur, oublier les malheurs de la journée… C'est comme cela qu'il céda aux charmes d'une infirmière, ce n'était point l'amour qui les avait envahit, mais le besoin d'être prêt de quelqu'un, de trouver des bras ou se réfugier, de trouver de la tendresse et du bien être pour ne pas craquer devant les malheurs qu'ils pouvaient voir. Il n'allait point se plaindre, l'Infirmière Malik était une ravissante jeune femme qui apporta beaucoup de soutien à Owen, mais ce n'était pas cela qu'il voulait pour l'avenir et peu de temps avant la fin de son contrat, il vint se séparer d'elle, une séparation honnête qui se fit en accord, en douceur…
Il aurait pu prolonger le contrat, rester, mais c'était bien trop de souffrance que ce qu'il pouvait endurer, préférant rentrer à Montréal et verser des dons à ce groupe pour qu'ils puissent avoir des ressources, des médicaments, venant même une fois de retour au pays passer à la télévision pour faire la publicité de médecin sans frontière, montrant un documentaire filmé par ses soins de ce qu'il se passait la bas et de l'aide nécessaire… Il fit ainsi le lancement d'un combat pour les gens la bas, venant souvent rappeler que si nous vivons bien, c'est car nous sommes nés ici, mais si nous étions nés la bas, nous aimerions que des gens comme nous puissent sacrifier un peu de leur plaisir, loisir et avantages pour soutenir ceux qui en ont vraiment besoin. Après il retourna du coup au Saint Mary Hospital Center, venant voir le chef et demandant donc sa réintégration, ce qui se fit immédiatement sans aucune difficulté et en plus, Owen avait un bonus, l'homme qu'il détestait tant avait été renvoyé pour faute professionnel et non respect du serment d'Hippocrate.
Interlude : Un coup en plein coeurL'année qui suivit se passa sans accroc, sans regret, venant juste de temps en temps se faire invité par un journaliste pour faire la publicité de Médecin sans Frontière, pour témoigner dans un reportage, mais rien de bien envahissant, vivant toujours une vie très professionnelle, heureux de retrouver un milieu plein de vie, de joie… Sauf qu'une chose vint arriver, une chose totalement impensable, avec l'arrivé de nouveaux internes, quand il vint se présenter à eux il croisa le regard bleu d'une d'entre elle, un regard qui vint d'un coup le transpercer, le rendant comme nerveux, le faisant jouer avec un stylo entre ses doigts… Ce regard venait de percer son âme, et son cœur s'emballa sans y rien comprendre… Un seul regard et il se retrouva comme dans un autre monde à frémir tout seul. Ambre McFoester… Malheur c'était la fille d'Eugène, un confrère, son patron… Et du coup il tenta alors d'oublier ce regard qui malheureusement l'hanta petit à petit, venant l'envahir dans ses pensées le jour, venant s'incruster dans ses rêves la nuit… Il l'avait dans la peau, il le sentait, et la encore ce n'était rien car il la croisa de temps en temps au travail, à la cafeteria de l'hôpital, au bar après le travail… Et à chaque fois qu'ils parlèrent ensemble, cela devenait que plus difficile, elle venait de plus en plus s'incruster dans son cœur, venant le marquer au fer rouge de son nom…
Pour vous dire, un soir quand il vint prendre un café après une journée de dur labeur, elle passa par la, le saluant et sans le vouloir elle l'effleura la main d'Owen avec la sienne, et la à ce moment la le cœur du docteur vint s'arracher, sortant de sa poitrine, bondissant… Heureusement qu'il ne faisait pas une cardioscopie sinon quelqu'un aurait vite demandé de préparer une salle en pensant à un arrêt cardiaque en approche… Il le savait, c'était elle, il était amoureux, il était possédé par la jeune femme, malgré qu'elle soit plus jeune, malgré qu'elle soit interne, malgré qu'elle soit la fille d'Eugène, c'est elle qu'il voulait sentir dans ses bras… Sauf qu'elle ne semblait pas intéressée, elle ne laissait rien entrevoir… Peut être que cela était à sens unique, mais tout ceci vous l'apprendrez en lisant la suite de l'histoire d'Owen Summer…
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