Eugene O. McFoester
⊿ MESSAGES : 11
⊿ DATE D’ARRIVÉE : 18/01/2012
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| Sujet: A well deserved break {GRACE} Dim 22 Jan - 17:36 | |
| A well deserved break ☂ « Il y a trois choses, dans la vie, que je ne supporte pas : le café brûlant, le champagne tiède et les femmes froides. » ► hellsangels. D'un ciel déchiré qui crachait sa rancœur et grondait sa colère, des nuages en émeute, un soir sans étoiles. Les éclairs étaient si forts que de la pleine nuit, on passait à la lumière du jour. Le vent secouait les arbres, la pluie tombait, mais c'était magnifique. On pouvait voir la tempête se déplacer petit à petit sur le Québec. Eugène reste fasciné par ce déchaînement des éléments, bien à l'abri dans sa salle de repos où les gouttes viennent former un ruisseau contre la vitre, et comme un gamin, il compte les secondes qui les séparent du tonnerre. Puis voilà qu'un mur liquide sans concession et sans fins s'abat sur l'hôpital... c'est froid mais à la fois majestueux. L'établissement hospitalier était désert et on pouvait croiser quelques toubibs revêtus de blouses blanches, chargés de dossiers de manières à prendre de l'avance sur leur travail. Néanmoins, ce moment magique va s'interrompre à cause d'un effet sonore, c'était son bip qui lui informe une urgence. Notre chirurgien déambule dans les couloirs de façon à prendre en charge son patient. C'était une jeune femme «agitée» qui venait d'arriver. Elle crie à tue-tête avoir arrêté l'héroïne à plusieurs reprises, mais Eugène n'étant pas dupe il remarqua que ses gestes et propos trahissent la prise d'autres substances. Où installer cette patiente ? Son cas relève-t-il des urgences psychiatriques ? Oui, sauf que cette unité est également en sous-effectif... Alors mister McFoester installa la femme dans le couloir, à proximité de la salle d'attente et commença à l'examiner... mais rien à faire cette patiente cesse se dandiner. Il se tourna vers la jeune femme qui lui délivra un grand sourire dévoilant des dents jaunies par le tabac, alors il commença à ouvrir le dialogue : << Vous consommez quoi ? >> << J'ai arrêté l'héroïne, je vous dis que j'ai arrêté l'héroïne, vous ne me croyez pas c'est ça ? >> D'un air excédé celui-ci répliqua : << Ce n'est pas au vieux singe, que l'on va apprendre à faire la grimace, alors dîtes moi la vérité, sinon vous allez vous expliquer avec les autorités ! >> Cependant, cette menace n'a eu aucun n'impacte sur cette fille qui ne cesse de se justifier auprès de Eugène. Pousser à bout, il décida de voir une interne dont sa tête était plongée dans ses bouquins, il tourna le dos à sa patiente et marcha d'une allure rassurante en direction de cette dernière en lâchant : << Hodgkin, je te lègue une patiente, elle se trouve dans le couloir... tu la reconnaîtras facilement ! >> Dit il en lui tapotant sur l'épaule << Mais... mais docteur MsFoester, je ne... >> Eugène se retourna mais tout en continuant à marcher, il lui lança : << Hodgkin, je n'aime pas les junkies, alors si tu veux que je te prenne au bloc avec moi, prends en charge cette patiente >> Trois heures du matin, c'est la sortie des boites de nuit, un carambolage s'est produit et tous bipeurs des médecins se mettent à retentir, il y a une urgence générale. Il y a actuellement un afflux de patients, des ambulanciers amènent un jeune, trouvé inconscient, puis l'arrivée de ses copains fêtards aussi éméchés les uns que les autres... Il y a du grabuge dans l'air les urgences sont saturées, les quinze lits de la salle d'attente sont tous occupés...malgré le nombre médiocre des médecins en service ce soir, ils se bousculent de manière à sauver le maximum de vie, les infirmières n'arrêtent pas de crier à vive voix pour demander de l'aide, les sirènes des ambulances résonnent à l'entrée de l'hôpital, tandis que certaines victimes de la collision manifestent leur souffrance, cependant personne ne peut constater l'ampleur du massacre. Tandis que Eugène s’était assoupi sur un banc, le tremblement de son pager annonce une urgence vitale, désespéré d’avoir une nouvelle prise en charge quelques minutes avant la fin de son service, il se releva brutalement et jeta un regard à l’extérieur afin d’apercevoir les arrivants. Le cœur d'un patient a lâché. Une course contre-la-montre se fit, notre chirurgien sprint à travers les étages pour arriver devant le corps du vieil homme, tressautant déjà sous le massage cardiaque. Eugène donna l'ordre aux brancardiers de le mettre dans la salle de réanimation, il règne dans la pièce une agitation étrange mais à la fois ordonnée. Le défibrillateur vient prêter main-forte à notre jeune homme ainsi qu'aux personnels présents, mais sans succès. Le bip strident hurle toujours à la mort.. finalement, à force d'efforts, et de longues minutes interminables le cœur se remet en route. Soudainement le climat s'apaise, on pouvait voir dans les yeux des employés un apaisement, et des souffles de soulagement se faisaient entendre. Cinq heures du matin, Eugène est enfin en pause, le calme régnait au service des urgences, tous les accidentés de la nuit avaient été traités et il était encore trop tôt pour voir arriver les premiers cas mineurs. Plus aucune ambulance ne stationnait devant les portes d'entrée ni même dans le sas d'accueil. Après les désordres de la nuit, les femmes de ménage s'affairaient pour redonner au hall, baigné dans une lumière diffuse, l'aspect et l'odeur qui siéent à une salle d'hôpital. Tandis que le reste du personnel somnolait en attendant la relève. Eugène alla à cafétéria de façon à se redonner un coup de fouet... il est vrai qu'il ne s'agit pas d'une banale pièce avec un comptoir et quelques tables ou chaises dispersées, mais pour Eugène cet endroit-là n'est pas seulement un lieu où l'on consomme mais bien aussi un lieu où se tissent des rencontres, se vivent des souvenirs, s'échangent des secrets et se construisent des liens. Alors notre jeune homme rentre brusquement dans la pièce, le sourire aux lèvres lorsqu'il vit Grace, cette fille qui a tant de mal à piéger dans ses mails de filet, c'est une femme difficile qui n'a pas sa langue dans sa poche, d'ailleurs il se prend souvent des gamelles avec ses petites phrases de drague, croyant bien faire, et au final il s'en mord les doigts dans l'heure qui suit. Il s'approcha d'un pas déterminé, se retrouvant à présent derrière elle << Docteur Leworthy, je ne savais pas que tu étais de service. J'ai bien vu que tu allais prendre un café, laisse-moi donc t'inviter... et pas de réponse négative, je ne te laisse pas le choix que d'accepter >>
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Grace Leworthy
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| Sujet: Re: A well deserved break {GRACE} Dim 22 Jan - 18:12 | |
| Grace était de service cette nuit et c'était le moment le plus important de la journée. C'est là que les cas les plus intéressants se montrent. Malheureusement cette nuit avait été particulièrement épuisante pour Grace qui avait dû rouvrir en urgence une patiente qui avait fait une mauvaise réaction à un des produits qu'un interne avait donné. Grace était soulagée d'avoir sauvé sa patiente parce que chaque vie est importante, mais surtout parce qu'elle déteste être celle qui annonce à la famille que leur proche est mort. De plus, lorsque c'est parce qu'un interne a foiré cela lui retombe toujours dessus. Grace n'était pas rancunière et avait laissé cette interne avec cette patiente parce qu'on peut tous faire des erreurs. Seulement elle n'était pas idiote et avait mis un autre avec elle juste au cas où .Cette fois elle n'allait pas laisser ces internes avec la moindre responsabilité du moins en son absence. « Docteur Leworthy ou allez-vous ? » Lui demanda une de ses internes apeurés à l'idée de s'occuper d'un patient seul. Grace se demandait très souvent ce qu'elle avait fait pour mériter des internes aussi peu dégourdis. Ce n'était pourtant, pas difficile de s'occuper correctement d'un patient. Grace n'allait pas pouvoir être derrière elle encore longtemps. « Je vais m'absenter quelques dizaines de minutes. » Lui répondit Grace. Tout ce dont elle avait besoin c'était de faire une pause. Passer la nuit à essayer de réparer les erreurs de ses internes était épuisants. De toute façon, il fallait qu'elle souffle un moment sinon elle allait sûrement en tuer un. Grace est une résidente assez gentille, mais en ce qui concerne le travail elle est très exigeante. Ce n'est pas pour les embêter ni les torturer, mais quand la vie d'un patient est en jeu Grace ne peut pas se montrer laxiste. Sa devise est de ne pas mélanger le professionnel et le personnel du moins le moins possible. « Je veux que vous vérifiiez ces post-op. Surtout faites en sorte que mon patient soit toujours vivant à mon retour sinon je risque de vraiment m'énerver. » Lui ordonna Grace avant de partir laissant son interne s'occupe de ses patients. Elle se doutait qu'elle allait bientôt le regretter, mais c'était en apprenant sur le tas quelle pourrait les aider. Leur mâcher le travail n'est pas la solution. Grace faisait exactement ce qu'on faisait avec elle lorsqu'elle était interne, ce n'était pas une vengeance mal placée, mais une réelle envie de bien faire. Elle en a vraiment bavé à l'époque. Pourquoi ? Parce qu'elle a dû supporter les pires résidents, titulaires qui soient. Elle n'a pratiquement pas dormi et finalement elle est devenue la résidente qu'elle est aujourd'hui c'est-à-dire une future titulaire très douée qui va sûrement se faire une excellente réputation dans le trauma. Grace se rendit donc à la cafétéria afin de prendre un peu de temps pour elle ce qu'elle avait amplement mérité. Elle était vraiment fatiguée de réparer les erreurs des autres. Rapidement Grace se mit à rêver du jour où elle deviendrait vraiment titulaire, la joie que ça serait d'être enfin respectée à sa juste valeur. Elle était faite pour ça et elle le savait. Elle n'allait donc pas laisser qui que ce soit se mettre en travers de sa route. Pas même ses internes. Bon d'accord tous ces internes n'étaient pas des incapables, mais Grace devait leur apprendre la peur parce que c'est la peur qui les motive à vraiment faire attention. Elle ne voudrait pas être responsable d'un décès de ses parents parce que ses internes étaient trop occupés pour faire leur foutue travail. Grace était tellement dans les nuages qu'elle ne s’aperçut même pas qu'Eugène s'était glissé derrière elle. << Docteur Leworthy, je ne savais pas que tu étais de service. J'ai bien vu que tu allais prendre un café, laisse-moi donc t'inviter... et pas de réponse négative, je ne te laisse pas le choix que d'accepter >> Visiblement il savait ce qu'il voulait ce qui n'était pas une surprise. Grace avait beau le rembarrer de toutes les façons qui soient Eugène revenait toujours à la charge. Cette fois-ci Eugène ne semblait pas prendre la réponse non comme une réponse acceptable alors Grace décide de se laisser tenter. Un café n'engageait à rien surtout si elle avait le droit de continuer à le faire enrager un petit peu. « Je prendrais un café au lait dans ce cas. » Lui répondit Grace tout simplement. Elle essayait tant bien que mal de cacher le petit sourire qui se dessinait sur son visage. Cela lui faisait plaisir de voir qu'un homme faisait son possible pour la séduire. C'est toujours flatteur il ne faut pas se mentir. Même si Grace ne doutait pas une seule seconde de son sex-appeal elle se demandait tout de même pourquoi il ne passait pas à autre chose. Il est vrai qu'elle n'est pas la seule femme séduisante dans cet hôpital. Peut-être était-ce la seule qu'Eugène n'a pas réussie à mettre dans son lit ? Si c'était le cas Grace serait tout de même choquée du nombre incalculable de femmes avec qu'il aurait couché. Grace se demandait toujours pourquoi il s'évertue à continuer de l'inviter. Son but était-il simplement de la mettre dans son lit ou bien il avait changé ? À force Eugène devait avoir une autre motivation, car faire tous ses efforts rien que pour mettre une femme dans son lit est inutile. Du moins c'est ce qu'elle pensait. « Pourrais-je te poser une question ? » Lui demanda Grace. À peine avait-elle terminé sa phrase qu'elle regrettait déjà sa réponse. Elle n'avait pas le moins du monde besoin de son autorisation bien au contraire. Grace faisait et disait ce qu'elle voulait c'est d'ailleurs ce qui faisait son charme. « Peu importe je vais te la poser quand même. N'y a t-il pas une autre femme que tu souhaiterais inviter ? » Lui demanda Grâce. Elle avait fait l'effort de dire inviter plutôt que harceler même si c'est à ce dernier mot qu'elle pensait. Grace ne voulait pas le vexer quoique depuis tout ce temps s'il ne s'était pas vexé il n'aille pas commencer aujourd'hui. Grace se doutait que le repousser de la sorte ne faisait que renforcer son intérêt pour elle. Elle n'est pas née de la dernière pluie de plus, les hommes sont prévisibles. À ses yeux il y a deux catégories d'homme : ceux qui abandonnent et passent à autre chose ou alors ceux qui continuent.
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